Les premières épreuves de l’examen du Brevet d’études du
premier cycle (BEPC) de la session 2005 ont débuté le 16 juin.
Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la
Recherche scientifique (MESSRS), Laya Sawadogo et ses
proches collaborateurs ont fait la ronde de quelques centres
d’examen à Ouagadougou pour s’enquérir de leur déroulement.
La course pour l’obtention du BEPC 2005 a été engagée à
7h30mn sur toute l’étendue du territoire national pour les 56 403
candidats inscrits, avec l’épreuve de dictée dont le texte est
extrait d’une oeuvre de l’écrivain Seydou Badian sous le titre "Une offrande".
Le ministre Laya Sawadogo, accompagné de ses proches
collaborateurs a pu prendre le pool de l’ambiance du premier
jour de l’examen dans les jurys 45, 46, 47, 42, 43, 44, 56, 2, 34,
26 et 27 qu’abritent les centres du lycée Vénégré, du Lycée
Song-Taaba, du Lycée technique privé des Assemblées de Dieu
(LTPAD), du complexe scolaire l’Aurore et du groupe scolaire
Saint Viateur.
A l’instar du centre du Lycée Song-Taaba (jurys :
45, 46, 47) où la présidente, Mme Dabo, a rassuré que "tout se
déroule bien", les autres centres visités n’ont pas signalé de
difficulté à même d’entamer la régularité de l’examen. La
sérénité est de mise tant au niveau des candidats, des
surveillants des secrétaires de jury, des présidents que des
agents des forces de l’ordre qui veillent au grain pour parer à
toute "pétrolélisation" des épreuves. A ce sujet, le responsable
de la structure en charge des examens, Didace Gampéné, a fait
savoir que des dispositions ont été prises pour empêcher les
fraudes notamment le tripatouillage des enveloppes contenant
les épreuves. Un scotch spécial a été confectionné en France à
cet effet.
Sur un effectif de 1083 candidats dans le centre du lycée
Vénégré, une soixantaine d’absences a été enregistrée, alors
qu’on notait 7 absents sur les 187 candidats au complexe
l’Aurore et au St Viateur, une dizaine sur les 300. Les candidats
libres constituent le gros lot de ces absents. Après avoir abordé
les épreuves de dictée, de langue et d’expression, de science
de la vie et de la terre pour la demi-journée, beaucoup de
candidats affichent un certain optimisme quant à l’issue de
l’examen.
A la lumière du constat qu’il a pu faire dans chacun des 5
centres visités, le ministre Laya Sawadogo a noté "une
amélioration significative dans l’organisation" par rapport à la
précédente session. Toute chose qui témoigne, selon lui, des
grands efforts que son département a déployés pour surmonter
les insuffisances déjà vécues. "Le pétrole ne coulera pas", a-t-il
lancé en substance.
Par Kab’s Paul KABORE (collaborateur)
Le Pays
