Actualités :: Déjà la saison des pluies : Attention aux comportements favorisant le (...)

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme tue plus d’un million de personnes chaque année dans le monde, surtout les enfants de moins de 5 ans. Le Burkina Faso est situé dans la ligne rouge où sévit cette maladie. En effet, la malaria comme on appelle encore ce fléau, est l’une des premières causes d’hospitalisation dans notre pays. En 2013, 30,50% des décès étaient dus au paludisme.

Depuis des années, le gouvernement burkinabè s’est engagé dans la lutte contre cette maladie en mettant en œuvre le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) en 1991. A travers ce programme, plusieurs actions ont été menées. Il y a la distribution de moustiquaires imprégnées, la sensibilisation... Mais la population s’implique-t-elle à fond dans cette lutte ? Il y a lieu d’en douter.

En 2010 et en 2013, 17 millions de Moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée (MILDA) ont été distribuées par le PNLP pour protéger la population. Mais dans certaines localités comme Boulsa et Dori, par exemple, ces moustiquaires imprégnées sont détournées de leur véritable usage. En effet, elles servent souvent à faire des enclos pour les animaux, pour la fabrication des hangars, pour la pêche, pour clôturer les maisons et les jardins. Ce n’est pas pour dire que l’usage des moustiquaires à lui seul peut lutter contre le paludisme, mais il faut que les Burkinabè puissent en faire bon usage. Il ne faut pas tout attendre du gouvernement. Il faut que les gens changent de mentalité car tout un chacun doit préserver sa vie.

Autre constat, dans certains quartiers de la ville de Ouagadougou, l’état des caniveaux est alarmant. Ils sont devenus des dépotoirs, dans lesquels sont déversés des sachets, des pneus, des selles, des ordures ménagères, etc. empêchant ainsi le ruissèlement des eaux. Par conséquent, des nids de moustiques se forment. Est-ce la peine de demander aux autorités de curer des caniveaux que nous avons bouchés nous-mêmes ? Tous les quartiers ne sont pas dotés de caniveaux, il faudra donc que les populations qui en possèdent dans leurs quartiers sachent en faire bon usage afin de permettre le ruissèlement des eaux.

Par ailleurs, les Burkinabè gagneront à s’organiser pour éliminer les points d’eaux stagnantes afin de rendre leurs quartiers moins humides. En attendant qu’un vaccin sur le paludisme puisse être trouvé, il faut que les Burkinabè se mettent ensemble et assainissent leur environnement afin de mieux préserver leur vie.

Wendkuni Diane Kagambèga (stagiaire)
Lefaso.net

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