La Fondation Aly Gourga (FAG) a officiellement lancé ses activités le vendredi 20 mai 2016 à son siège situé à Gourga, village distant d’une dizaine de Kms de Ouahigouya chef lieu de la région du Nord. La cérémonie a été placée sous le patronage de Salifou Diallo président de l’Assemblée Nationale qui a procédé avec le président de la fondation à l’inauguration de la mosquée du vendredi de la FAG.
Créé dans un souci de répondre aux besoins fondamentaux des personnes les plus vulnérables et de fournir aux populations les moyens de devenir autonomes, la FAG se veut être une ONG de solidarité et d’entraide. Ayant donc une vocation sociale et humanitaire, elle agit dans les domaines de l’assistance aux plus démunis, de l’éducation, de l’aide au développement etc. A l’occasion du démarrage effectif des activités de la fondation, autorités administratives, politiques, religieuses, coutumières et des milliers de fidèles musulmans ont fait le déplacement du siège de la fondation pour être témoins de l’événement.
Une réalisation qui vient concrétiser la volonté de magnifier l’islam
El Hadj Aly Gourga Savadogo dont la fondation porte le nom n’est autre que le père du richissime homme d’affaire Mahamadi Savadogo dit Khadafi. Homme de foi et altruiste pour ceux qui le connaissent, El Hadj Aly Gourga a jugé utile de créer la fondation de sorte que cet esprit d’entraide et de partage qui l’a toujours animé conformément à l’éthique et aux valeurs de l’islam se pérennise, et que les actions qui sont orientées autour de l’accès à l’eau potable, l’assainissement, la santé, l’éducation et le renforcement des capacités des fidèles musulmans atteignent le maximum de bénéficiaires dans la communauté. Pour mener à bien ses activités, la FAG a été bâtie sur une superficie d’un hectare et comporte plusieurs infrastructures dont une mosquée de vendredi d’une capacité de 1000 places, un bloc administratif et pédagogique, un centre de formation équipé d’outils informatiques, des salles polyvalentes de formation en islam et d’autres commodités.
Des hommages soutenus aux initiateurs du projet
Au cours de la cérémonie, plusieurs intervenants de la fédération des associations islamiques, des guides spirituels de la Tidjania, les co-parrains ont pris successivement la parole pour rendre grâce à Allah d’avoir permis la réalisation de cette œuvre au profit de la communauté. Tous ont félicité et encouragé le président de la FAG qui s’est engagé à faire la promotion des valeurs humaines, de la solidarité dans la foi. Au nom du président de la fondation, Tall Issa après avoir décliné la vision, la mission et les domaines d’intervention de la fondation, a saisi l’opportunité pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite du projet. « Nous prions Allah, le très miséricordieux pour son accompagnement dans la réalisation des actions de la fondation. Qu’il fasse que les actions de la FAG aillent au-delà de nos espérances » a souhaité le représentant de Mahamadi Savadogo président de ladite fondation. Au nom de ses co-parrains que sont El Hadj Ouédraogo Hamadé Bangrin et Nassa Idrissa PDG de Coris Banque International, El Hadj Oumar Yougo à félicité de prime abord El Hadj Aly Gourga, initiateur de l’œuvre et son fils Mahamadi Savadogo Khadafi et leur a demandé de maintenir le flambeau de la solidarité. Salifou Diallo en sa qualité de patron de la cérémonie a congratulé la famille Savadogo pour avoir eu l’idée de la fondation et d’avoir investi pour sa concrétisation. « J’invite tous ceux qui ont les moyens au Burkina de suivre cet exemple en créant des structures de solidarité pour venir en aide à leurs prochains qui sont dans la souffrance et la misère » a lancé le patron de la cérémonie.
C’est par des remises de vivres à des Imams et aux populations, des vêtements à des muezzins, du matériel et des consommables médicaux pour le centre de santé du village de Gourga, des kits scolaires et des équipements sportifs à l’école de la localité, que la cérémonie à pris fin après la coupure du ruban de la mosquée du vendredi et la prière dirigée par Cheick Aboubacar Maïga II de Ramatoulaye.
Yann NIKIEMA
Lefaso.net
