Actualités :: Incendie à l’Université de Koudougou : Un bâtiment administratif parti en (...)

Le bâtiment administratif de l’Unité de Formation et de Recherche en Lettres et Sciences Humaines (UFR/LSH) et l’Institut Universitaire et Technique (IUT) de l’Université de Koudougou a été à moitié calciné ce samedi 21 mai 2016. Un court-circuit serait à l’origine du sinistre, selon les premières informations.

Le bâtiment administratif de l’unité de formation et de recherche en sciences humaines et de l’institut universitaire et technique de l’université de Koudougou se trouve dans un état chaotique depuis ce samedi 21 mai 2016. Et pour cause, un court-circuit s’est produit dans le secrétariat de l’UFR/LSH qui a engendré un incendie sans précédent à l’Université de Koudougou. Tout a commencé aux environs de 16 heures a expliqué le chef de service de la scolarité de ladite UFR, Aimé Ouédraogo.

’’C’est autour de 16h que le feu a commencé à partir du climatiseur et a vite embrasé les papiers. Le temps de sortir pour sauter les disjoncteurs, le feu avait déjà pris une certaine envergure’’ a-t-il indiqué. ’’Avec l’aide d’un étudiant, nous avons essayé d’utiliser l’extincteur mais malheureusement cela n’a pas fonctionné. On a fait appel à un deuxième qui y était et ce dernier a essayé avec une motte de terre en plus de l’eau mais cette tentative fut également vaine. C’est en ce moment précis que nous avons joint les sapeurs-pompiers qui sont arrivés sur les lieux’’, a—il poursuivi.

La salle sinistrée faut-il le préciser, est le secrétariat principal du service de la scolarité qui sert de bureau en même temps pour le secrétaire principal. Notre seule prière est de pouvoir récupérer l’unité centrale pour réimprimer les données qui avaient été enregistrées, autrement, tout ce qu’il y avait comme papier est totalement parti en fumée, raconte Aimé Ouédraogo. Les papiers concernés sont entre autres, les attestations, les relevés de notes et quelques copies de devoir. A cela s’ajoute une dizaine de paquets de rame qui étaient destinés aux réinscriptions imminentes en histoire et archéologie, puis en Science de l’Information Documentaire (SID).

D’ailleurs, la raison de la présence de M. Aimé Ouédraogo dans les locaux du secrétariat en cette soirée du samedi était de préparer les résultats de la session de rattrapage du semestre 5 et les résultats de la session ordinaire du semestre 6 de Lettres modernes qui devraient être disponibles à partir du mercredi 25 mai. Egalement les proclamations des résultats du semestre 2 de philosophie étaient en cours. Les dégâts seront évidemment très faramineux et même les devoirs qui ont eu lieu ce matin sont susceptibles d’être repris car tout est parti en fumée précise Aimé Ouédraogo.

Quant au Lieutenant Didier Bazongo, commandant la 3e compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Koudougou, il a effectivement indiqué que c’est aux environs de 16h 01 minutes que la compagnie a reçu une demande de secours pour un feu au niveau du bâtiment administratif de l’UFR/LSH et l’IUT de l’Université de Koudougou, et dès 16h05 minutes, les éléments étaient déjà sur le lieu tout en ayant pour objectif premier de circonscrire le feu dans son volume initial afin d’empêcher sa propagation et achevé ensuite son extinction. Nous avons donc pu contenir le feu là où il a pris naissance et les locaux avoisinants n’ont pas été atteints.

Il nous a fallu une heure trente minutes environ pour pouvoir éteindre le feu. L’espoir de sauver des documents serait très minime selon le commandant des sapeurs-pompiers. Du reste, il appartient à la police de faire les constats afin de dégager la vraie cause de cet incendie et de faire le rapport des dégâts causés. Il s’avère nécessaire de rappeler que ce local qui sert de bâtiment administratif à l’UFR/LSH et à l’Institut Universitaire et Technique (IUT) de l’Université de Koudougou serait un bâtiment à problème.

Car en 2009, ce bâtiment avait connu un tremblement et avait été recadré, les installations avaient également été touchées. Se saisissant de l’occasion, le lieutenant Bazongo a rappelé la nécessité de disposer d’extincteurs fonctionnels et non ceux décoratifs dans les bâtiments administratifs. Pour lui, cet objet devrait, de temps à autres subir des tests afin d’en avoir la certitude sur leur bon fonctionnement ; chose qui malheureusement n’est pas toujours faite et c’est ce qui explique son non fonctionnement à l’Université de Koudougou.

Clauris SANA
Tambi Serge Pacôme ZONGO
(stagiaires)

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