La brigade de recherches du commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO) a présenté un réseau de malfrats qui utilisaient des sceaux contrefaits de l’état et du privé aux Hommes des médias. Le point de presse a lieu le lundi 21 mars.
Parti d’une simple réception de dossier complet contenant de faux documents de parcelles de la part du commissaire de police du guichet unique du foncier le 19 février dernier, s’en est suivie une traque acharnée par des éléments de la brigade de recherches du CCPO. Cette poursuite qui a duré cinq jours selon le commissaire de police Moussa Thiombiano, a permis d’interpeller les trois membres du groupe dont la spécialité est l’établissement de faux documents de l’administration publique et du privée. Le groupe est composé de deux entrepreneurs à savoir Ouédraogo Issaka et Zerbo Mamadou, et d’un libraire du nom de Kietega Harouna.
Qu’en est-il du mode opératoire ?
Pour ce qui est du mode opératoire, les nommés Ouédraogo et Zerbo en tant qu’entrepreneurs opéraient aussi bien dans le privé que dans le public.
Selon le commissaire Thiombiano, au niveau du privé, ils montaient de faux dossiers d’acquisition de marchés publics et se faisaient octroyer des fonds par des institutions financières pour l’exécution desdits marchés. Aussi, ils utilisaient de faux titres fonciers comme garantie de leurs emprunts auprès des institutions financières.
« Au niveau du secteur public, ils utilisaient de faux procès-verbaux de réception définitive d’ouvrages publics dans le but de pouvoir soumissionner aux marchés publics », a ajouté le commissaire.
Toujours selon M. Thiombiano, c’est le nommé Kietega qui était chargé de l’établissement des faux cachets et de l’imitation des signatures de certaines autorités.
Le butin saisi
Le commissaire Moussa Thiombiano au cours de sa déclaration a affirmé que l’enquête qui est actuellement close leur a permis de saisir : un ordinateur portable, trois clefs USB, vingt-six faux documents dont de faux titres fonciers, quarante sept faux cachets dont entre autres dix cachets de la Direction générale des Impôts et neuf faux cachets des communes rurales de Gorgadji, de Djibasso et de Gao.
Pour finir, il a traduit sa reconnaissance à tous ceux qui œuvrent inlassablement aux cotés de la police nationale pour combattre l’insécurité, et a rappelé les numéros verts que sont : le 17 pour la police nationale, le 1010 pour le CNVA et le 16 pour la gendarmerie nationale.
KJ (stagiaire)
Lefaso.net
Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36708