Les travaux de la session ordinaire du Conseil national pour la promotion du genre (CONAPgenre), ont pris fin le mercredi 23 décembre 2015. Placée sous le thème « Mise en œuvre de la politique nationale genre : bilan et perspectives », la présente session s’est déroulée du 22 au 23 décembre 2015 à Ouagadougou. Elle a permis aux participants, de faire le bilan de la mise en œuvre de la politique nationale genre (PNG) depuis son adoption et d’identifier les grandes actions pour le plan d’action opérationnel 2016-2018.
S’imprégner des principales réalisations de la politique nationale genre depuis son adoption en 2009, identifier les grands axes pour les trois prochaines années, tels étaient les objectifs de la session 2015 du CONAPgenre. Ainsi, du bilan du PNG, David Beyi, secrétaire permanent pour la promotion du genre a relevé de nombreux acquis. « Nous avons mis en œuvre des dispositifs opérationnels tels que les structures opérationnelles, les cellules ministérielles, les conseils communaux et régionaux pour la promotion du genre. Il y a un sentiment manifeste de prendre en compte le genre dans l’élaboration des politiques et programmes », a-t-il souligné.
Abordant le plan d’action 2011-2013, il a été relevé que sa mise en œuvre a mobilisé 5 611 000 000 francs CFA de l’Etat et des partenaires techniques et financiers.
Pour Marceline Tiendrebeogo, Secrétaire générale représentant la ministre de la promotion de la femme, les résultats des travaux sont satisfaisants dans la mesure où des recommandations pertinentes ont été faites pour une mise en œuvre réussie du PNG pour les trois prochaines années.
De ces recommandations, on retiendra le renforcement des cellules genres, des ressources financières, la relecture des textes portant organisation et fonctionnement de ces structures, le suivi sur la loi portant quota genre : ce texte n’a pas été adopté par le conseil national de la transition et il a été recommandé de faire le plaidoyer pour l’adoption de la loi.
Il y a les pesanteurs socioculturelles, au niveau des sphères de décision, nous sommes toujours à la traine en ce sens que les élections législatives observées, nous sommes en régression : de 19%, nous sommes passés à 9%. C’est une lutte de longue haleine qui est là et comme on l’a dit, il y a des recommandations fortes qui consistent à faire un plaidoyer pour l’adoption de ce nouveau projet de loi amélioré qui consiste à améliorer le positionnement des femmes et des hommes.
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net
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