Actualités :: Situation des travailleurs : L’UAS interpelle le gouvernement sur les (...)

L’Unité d’action syndicale a rencontré le gouvernement pour parler des préoccupations du monde du travail au Burkina. Cette rencontre a eu lieu avec les ministres des affaires étrangères, la ministre de la justice et le ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. Plusieurs points ont été abordés lors de cette rencontre notamment les multiples grèves dans les ministères et autres institutions.

Selon le chef de la délégation syndicale, cette rencontre vise à interpeller le gouvernement sur les différentes crises que connait le monde du travail aussi bien dans l’administration publique que dans l’administration privée. « Nous avons les 2ie où il y a eu des cas de licenciements, où la violation des textes en vigueur au niveau du droit du travail a été flagrante. La direction générale qui a procédé à ces licenciements n’est pas ouverte au dialogue », a déclaré Bassolma Bazié.
Etant donné que c’est une institution avec des accords qui est installée dans le pays, les syndicats ont voulu interpeller le gouvernement à travers les ministères des affaires étrangères et de l’agriculture.

D’autres crises ont été aussi au centre des échanges avec les trois ministres. C’est le cas de la grève des greffiers. « Le ministère de la justice est paralysé parce que les greffiers sont en mouvement. Il y a eu un accord qui a été signé en Conseil des ministres dont le contenu n’est pas consensuel avec ce qui avait été arrêté avec les acteurs », a expliqué Bassolma Bazié. Le ministère de la fonction publique est aussi concerné.
Le Syndicat national des contrôleurs et des inspecteurs du travail (SYNACIT) est aussi en mouvement selon le chef de la délégation syndicale. Bassolma Bazié a déclaré : « Au ministère de la fonction publique, il y a eu un budget qui a été voté pour mettre en œuvre des préoccupations qui ont été posées, autour de 300 millions. A la dernière minute on leur a dit qu’il n’y a plus rien. Donc eux aussi ils sont en mouvement ». A ces mouvements s’ajoutent ceux des éléments de la garde pénitentiaire, des employés de la SN SOSUCO et du ministère des affaires étrangères. Pour les syndicats il faut nécessairement trouver une solution à ces différentes crises.

Trouver une solution aux crises
« Dans le pays quand il y a un point, deux ou trois points où ça brûle, si vous laissez parce que cela ne vous concerne pas, quand cela va s’embraser, personne ne va s’en sortir », a estimé Bazié Bassolma. Pour lui, tous les travailleurs touchés par ces différentes crises n’appartiennent pas à l’Unité d’action syndicale (UAS), mais il est de leur devoir de les accompagner dans leur lutte. C’est pourquoi ils ont interpellé le gouvernement « qui a pris bonnes notes ».
Cette rencontre a permis à l’UAS de rétablir le dialogue entre les différents acteurs. « Le dialogue va se poursuivre et nous allons suivre cela de très prêt pour que les travailleurs ne soient pas lésés dans leur droit. C’est le rôle du gouvernement d’apporter des solutions idoines à toutes ces préoccupations », a promis le chef de la délégation syndicale. Par ailleurs les syndicats ne semblent pas d’accord avec l’argument du manque de moyens. « Quand on nous dit que le budget ne contient rien, cela passe difficilement. Les partis politiques ont eu un milliard ensuite 300 millions, nous comprenons que la même diligence et les mêmes moyens devraient être trouvés pour satisfaire aussi les travailleurs ».

Mise en garde au prochain gouvernement
Les syndicats ont également interpellé les différents candidats à la présidence du Faso. Ils disent suivre toutes les promesses que les uns et les autres font au peuple burkinabè en général et aux travailleurs en particulier. « On promet terre et ciel aux travailleurs et au peuple burkinabè. Ces acteurs présidentiables sont interpellés avant et après le 29 novembre. S’ils estiment qu’ils ont autre chose à faire que de résoudre véritablement les préoccupations du monde du travail, nous allons nous faire entendre », a martelé Bassolma Bazié.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

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