Actualités :: Bobo-Dioulasso : La fermeture des banques joue sur les préparatifs de la (...)

Durs durs… les préparatifs de la fête de l’Aid El Kebir à Bobo-Dioulasso. Les banques étant fermées le marché du mouton est au grand ralenti. Et le risque est grand que des musulmans du Burkina ne puissent pas acheter et sacrifier leur mouton de Tabaski.

A Bobo-Dioulasso des esprits ne sont pas à la fête de la Tabaski 2015. C’est le constat que l’on a pu faire ce - mardi 22 septembre- à deux jours de l’événement. Du marché de batail sis à l’abattoir (secteur 12) au boulevard de la révolution, des vendeurs de moutons ont investi plusieurs endroits dans la cité de Sya. Mais le marché est au ralenti. Et pourquoi ? Abdoulaye Koutou, un des vendeurs justifie cette lenteur du marché par la fermeture des banques. « Tant que les banques resteront fermées il n’y aura pas de marché », dit-il l’air visiblement déçu. Un justificatif que soutient Abdoul-Dramane Zangré, chercheur à l’Inera venu acheter un mouton. En plus d’être chers souligne-t-il (les moutons), il n’y a même pas d’argent pour en acheter. A l’entendre, il n’est pas évident qu’il y ait fête cette année.

C’est le même argument qu’avancent nombre d’acheteurs, alors que, informe Abdoulaye Koutou le prix du mouton a baissé. « Ceux qu’on vendait à 50 000F est revenu à 40 000F, et ceux de 35 000 F sont vendus à 25 000 F » précise-t-il. Maiga Lamine d’ajouter que depuis jeudi, il n’a pas pu vendre un seul mouton des 87 qu’il a payés dans un village. Déplorant le coup d’Etat, qui à son avis, est la seule raison de cette crise économique, Lamine et Abdoulaye disent avoir perdu tout espoir. Pour Awa Cissé/Sanou agent à l’Onatel, spatule en main, le Burkina ne doit pas fêter la tabaski. Elle qui ne pense pas fêter jeudi prochain appelle toute la population à faire pareille tant que la situation restera telle. « Je suis consternée, déçue et indignée. Des pèlerins n’ont pas pu bouger à cause de Diendéré et ses sbires. On ne doit pas fêter, il faut d’abord pleurer nos morts. Nos enfants, nos maris, nos frères sont au front à Ouagadougou, comment pourrons-nous fêter sans eux », raconte Awa, affligée. A Bobo-Dioulasso, comme certainement, dans les autres endroits du Burkina, l’heure n’est pas à la fête.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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