Actualités :: Université de Ouagadougou : Les étudiants craignent une crise entre (...)

Un groupe d’étudiants résidant à la cité universitaire de la Patte d’Oie, dans une déclaration faite le 7 avril 2005 à Ouagadogou, attire l’attention des responsables des œuvres universitaires sur un éventuel problème de leader-ship entre associations syndicales. Nous vous la publions in extenso.

Lettre ouverte à Monsieur le Directeur général du CENOU

Monsieur le Directeur Général,

Objet : Sérieuses inquiétudes

Avant tout propos, veuillez recevoir toutes nos excuses pour la voie choisie afin de vous faire part des inquiétudes que nous ressentons depuis quelques temps.

En effet, il nous a été donné d’observer à la cité universitaire de la Patte d’Oie, où nous résidons, une crise latente qui oppose deux groupes d’étudiants se réclamant d’associations syndicales. L’objet du différend se situe en réalité autour de la légalité ou non, d’installer des corporations ou sections au sein des cités des universitaires.

Comme pour tout autre sujet, ce qui devait susciter une confrontation d’idées est en train de prendre des tournures et des proportions alarmantes. Les propos tenus par les uns et les autres lors de leurs rassemblements ne sont ni plus ni moins que des déclarations de défiance doublées de paroles injurieuses, signe avant-coureurs d’un affrontement imminent qui pourrait sans aucun doute, se propager à toutes les cités et même sur le campus. C’est de là que naissent nos inquiétudes, craignant surtout pour notre sécurité mais aussi de la dégradation du climat dans notre université de manière générale.

Veuillez nous excuser de plus, mais vous êtes sans ignorer la descente aux enfers d’un pays voisin au nôtre où tout est parti des affrontements entre étudiants dans les cités universitaires (dénommés en autres « Kwazulu natal » ou « Territoire autonome de Jakarta »), en réalité des « zones de non-droits » qui ont échappé à tout contrôle de l’administration.

Soucieux donc de vivre et d’étudier dans un cadre paisible à l’abri de tout danger mais aussi de ne pas compromettre nos études, nous vous implorons, Monsieur le Directeur général, de prendre les mesures appropriées dans ce sens.

Dans l’attente d’une réaction prompte et salvatrice, veuillez recevoir Monsieur le Directeur général, les assurances de notre très haute considération.

Un groupe d’étudiants très inquiets résidant à la cité de la Patte d’Oie

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