Réunies autour des Patriotes pacifiques, une dizaine d’organisations de la société civile ont exigé la reprise des concours de la fonction publique au cours d’une conférence de presse. A Bobo-Dioulasso ce lundi 07 septembre 2015, James Dembélé et d’autres leaders de la société civile étaient convaincus que l’ampleur des fraudes est telle qu’une reprise des épreuves s’impose, si l’on veut garantir l’équité.
Après Ouagadougou, des jeunes de Bobo-Dioulasso ont levé la voix pour une reprise des concours de la fonction publique. Issus d’une dizaine d’organisation de la société civile, ces prophètes de la reprise des concours fraudés ont partagé leur crie de cœur avec des journalistes au cours d’une conférence de presse. A en croire James Dembélé, Abou Alifata Téguéra, Moussa Dembélé…, seule une reprise des concours fraudés assurera l’équité des chances aux aspirants à la fonction publique. Sûr qu’il sera difficile pour le ministre Augustin Loada de cerner totalement les fraudeurs, Abou Téguéra a demandé une reprise diligente des concours : « c’est catastrophique, c’est déplorable, nous souhaitons que les manœuvres s’arrêtent là. Nous nous adressons au ministre Augustin Loada ; l’ampleur des fraudes est telle qu’on ne peut pas se limiter aux personnes arrêtées à Ouaga…si quelqu’un débourse 3,5 millions pour avoir un sujet, il va certainement le partager avec plusieurs personnes de son entourage…Nous demandons par conséquent la reprise des concours fraudés ». Dans la batterie de critiques faites à Augustin Loada et à son ministère, des animateurs de cette conférence de presse ont déploré l’absence d’un plan B dans l’organisation des concours : « Dans l’organisation des examens et concours, il doit y avoir un plan B en cas de fraudes massives. On dirait que le ministre Loada n’avait pas prévu ça ».
Ousséni Bancé
Lefaso.net
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