Les travaux de validation de la loi régissant les universités publiques ont débuté ce vendredi 04 septembre dans la salle de conférence de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population de l’Université de Ouagadougou. Objectif de l’atelier, obtenir un consensus des acteurs des universités publiques autour de l’ensemble des textes d’application de la loi régissant le secteur universitaire.
« L’objectif est de mieux faire fonctionner nos université parce que nous a avons senti qu’il y avait des lacunes, ce qui a poussé à la préparation des textes qui seront soumis au gouvernement dans les délais les plus rapide possibles », a précisé Filiga Michel Sawadogo, ministre des Enseignements secondaire et supérieur. On se rappelle, la loi N°025/2010/AN du 18 mai 2010 a été votée suite aux mouvements d’enseignants et de leur syndicats.
Préoccupations des acteurs
Cela avait permis d’adopter un certain nombre de décrets présentant certains avantages pour les enseignants des universités et enseignants-hospitalo-universitaires, notamment ceux concernant les aspects financiers. En effet, cette loi régissant les acteurs du monde universitaire prend également en compte un certain nombre de préoccupations des acteurs.
Cependant, il existe toujours certaines lacunes telles que les retards fréquents accusés par bon nombre de filières dans le démarrage de l’année, portant ainsi préjudice, aussi bien aux enseignants qu’aux étudiants. Le Plan national d’action de développement de l’enseignement supérieur (PNADES), conscient de cela, a entrepris un projet de relecture de la loi afin de renforcer le dispositif réglementaire des institutions d’enseignement supérieur publiques et des centres de recherche.
« Remplir leurs obligations »
Dans cette optique, a indiqué le ministre de l’enseignement, il faut qu’il y’ait une certaine discipline au niveau des différents intervenants, en particulier les enseignants du supérieur. Le projet de loi qui l’amélioration des performances des universités publiques, prévoit également des sanctions. Mais comme l’a souligné le ministre de l’Enseignement Secondaire et Supérieur, « quand on prend des textes qui peuvent prévoir des sanctions, il ne s’agit pas de vouloir sanctionner coûte que coûte des gens, il s’agit d’amener les uns et les autres à remplir leurs obligations ».
Les textes qui seront amendés à la fin de l’atelier, seront soumis au gouvernement pour adoption.
Nicole OUEDRAOGO, (Stagiaire)
Lefaso.net
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