Actualités :: Groupe des écoles EIER-ETSHER : Des innovations "majeures"

Les concours d’entrée à l’Institut supérieur inter-africain pour l’eau, l’énergie, l’environnement et les infrastructures (groupe des écoles EIER-ETSHER) se sont déroulés du 29 mars dernier au 1er avril 2005 dans les quatorze pays membres. Les admis bénéficieront des innovations de l’Institut dont le système de formation LMD (Licence-Master-Doctorat).

Le groupe des écoles EIER-ETSHER a opté pour un type de formation universitaire classique, le système Licence-Master-Doctorat. Ce qui entraîne une modification de la durée de ses formations mais introduit aussi d’autres possibilités de formation. En effet, le recrutement au niveau BAC donne droit à 3 ans de formation au lieu de deux ans dans l’ancien système.

Au groupe des écoles EIER-ETSHER, avec le BAC, le candidat peut sortir au bout de trois ans comme licencié en génie rural ou au bout de 5 ans être titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie rural, une possibilité qui n’existait pas auparavant.

Dans l’ancien système, seuls les étudiants recrutés sur la base du DEUG ou les professionnels ayant trois ans d’expérience avaient la possibilité de se former en ingéniorat.

Pour le recrutement de cette année, les écoles EIER-ETSHER ont envoyé des enseignants dans les 14 pays membres pour l’organisation desdits concours. Ce, pour davantage promouvoir l’excellence et sécuriser les concours.

Le centre du Burkina (abritant le siège) a enregistré plus de 400 candidats tous cycles confondus direct comme professionnel (licence en génie rural, ingéniorat, DESS). Le Conseil des ministres du groupe des écoles EIER-ETSHER, tenu le 8 février 2005, a mandaté les écoles, selon le directeur des études de l’EIER, Dr Hamma Yacouba, à doubler leur promotion.

Le financement des bourses

Dans l’ancien système, chaque pays membre avait droit à trois postes pour le niveau de technicien supérieur et deux postes pour celui d’ingénieur. Avec le nouveau système on ne parle plus de quota. Le nombre des candidats par pays n’est plus déterminé. Chaque pays enverra le nombre d’étudiants qu’il voudra, à condition qu’ils soient admis au concours de l’Institut. Aussi, les bailleurs de fonds donnaient la bourse aux étudiants et les Etats payaient les frais de scolarité.

Désormais, les Etats prennent en charge la formation de leurs étudiants. "Chaque Etat paie la scolarité de ses étudiants et leur octroie les avantages qu’il voudra", précise M. Yacouba. Les bailleurs de fonds appuient l’équipement pédagogique. Ils octroient un micro-portable à chaque étudiant. Pour le cas du Burkina Faso et dans le cadre de la coopération Burkina-Royaume-Uni, l’Institut aura à recruter l’année prochaine seize (16) ingénieurs et vingt (20) étudiants pour la formation en licence professionnelle.

Cette année, l’EIER projette recruter quatre-vingts (80) étudiants pour la formation en licence professionnelle et cinquante (50) pour le cycle des ingénieurs.

Le groupe des écoles EIER-ETSHER est une école de référence car : "il y a une coformation avec des grandes écoles d’ingénieurs publiques. Nos diplômes sont codiplômés", affirme M. Yacouba.

Boureima SANGA


Les appréciations de quelques candidats au concours d’entrée au groupe EIER-ETSHER (licence professionnelle)

* Yacouba Koubéré, technicien géomètre d’un bureau d’étude de la place : Je suis titulaire d’un BEP géomètre, c’est la première fois de faire un concours professionnel des écoles EIER-ETSHER. Je suis un peu déçu, parce que nous, les professionnels nous ne sommes plus sur les bancs, nous avons oublié beaucoup de choses. Le sujet de science physique n’a pas été facile. Mes chances d’admission sont minimes.

* Geoffroy Zerbo, étudiant en première année CBBG : J’avoue que c’était dur, surtout le test psychotechnique. En maths et physique ça va. De toute façon, j’espère que je serais admis.

Et une fois admis, je projette faire le cycle ingénieur, puisque tu peux rentrer avec le BAC et sortir comme ingénieur (BAC + 5 ans).

* Lydia Damiba, étudiante en 1re année CBBG : L’agriculture, l’hydraulique est un domaine qui m’a toujours intéressée, voilà pourquoi je suis venue compétir. Les épreuves étaient passables, l’espoir est permis.

B.S.
Sidwaya

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