L’Adjudant chef major Abdoulaye Savadogo, commandant de la brigade ville de gendarmerie de Kosyam a présenté à la presse, ce mardi 28 juillet 2015, deux individus, auteurs présumés de l’assassinat le 10 juin 2015 de Bertine Bambara, commerçante d’attiéké à Kalgondé, secteur 24 de Ouagadougou. Son corps avait été retrouvé dans un caniveau, partiellement calciné.
Les présumés coupables du crime qui ont été présentés à la presse dans l’après midi du 28 juillet sont Ibrahima Traoré, étudiant en Sciences économiques et gestion et Sofiane Ouédraogo, sans profession. Ils sont âgés d’à peine 22 et 23 ans. La victime, elle avait 38 ans.
Selon l’Adjudant chef major Abdoulaye Savadogo, il y a plus d’un mois qu’ils sont sur cette enquête. « Très tôt dans la matinée du 11 juin 2015, entre 5 heures 30 mn et 6 heures, nous avons reçu au sein de notre entité un parent venu signaler la disparition, en date du 10 juin, d’un membre de sa famille, Bertine Bambara. Alertés, nous avons pris le problème à bras le corps et c’est finalement la semaine écoulée que nous avons eu une piste sûre qui nous à conduit aux auteurs présumés des faits ».
« Bertine Bambara, selon toujours le commandant de la brigade, est une commerçante d’attiéké à Kalgondé et comme à l’accoutumée, elle rentrait chez elle après 22h. C’est ainsi, que Ibrahima Traoré et Sofiane Ouédraogo, des gens très proches d’elle, ont attenté à sa vie en lui tendant un guet-apens devant sa porte. Lorsqu’elle est parvenue devant sa porte en véhicule, ils l’on étranglée et malheureusement la mort s’en est suivie. Pour se débarrasser du corps, ils ont redémarré la voiture de la victime et sont allés au niveau de la ZAD (Zone d’activités diverses) pour calciner et enfouir le corps dans un caniveau. Enfin, ils ont abandonné le véhicule dans un autre quartier de la ville ».
Grâce à l’abnégation dans la recherche, c’est finalement le 20 juillet 2015 que le premier auteur présumé des faits a été intercepté et le second ce 27 juillet, à en croire M. Savadogo. Et de poursuivre : « Les deux ont expliqué que les motifs de leur acte au départ était juste pour lui soutirer son argent. L’idée d’un règlement de comptes est venue par la suite car l’un en voulait à la victime. »
De tels actes sont à dénoncer et à punir, c’est pourquoi le commandant de la brigade ville de Kosyam a invité les responsables des différents opérateurs de téléphonies mobiles à avoir une franche collaboration avec les forces de l’ordre car leur apport est inestimable dans le déroulement des enquêtes.
D’ores et déjà, le frère de la victime, Lazare Bambara a remercié la gendarmerie pour avoir mis la main sur ces deux « bandits ». Aussi, il nourrit l’espoir que le procureur du Faso qui se chargera de la suite à donner, leur infligera une sanction à la hauteur de leur acte. Le comble, a-t-il dit, « ce sont nos voisins et pendant la disparition, ils se sont comportés en de bonnes personnes pour nous aider dans les recherches ».
Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
Lefaso.net
