Sous la présidence effective du président de l’Université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, l’Institut universitaire de Formation initiale et continue (IUFIC) a organisé la sortie officielle de la première promotion du Certificat Qualité et Performance, riche de quinze professionnels venus d’horizons divers. La cérémonie, intervenue dans la matinée de jeudi, 2 juillet 2015 au siège de l’institut à Ouagadougou, a également connu la signature d’un accord-cadre de collaboration entre l’Université Ouaga II et l’Association burkinabè pour le Management de la Qualité (ABMAQ).
Ils étaient seize apprenants au départ à constituer cette promotion inaugurale de l’Institut universitaire de Formation initiale et continue (IUFIC). A l’issue des deux semaines de formation, quinze sont ‘’jugés’’ aptes à être couronnés du Certificat Qualité et Performance. Et c’est désormais mieux ‘’armés’’ que les « heureux bénéficiaires » de la première promotion de l’institut repartent dans leurs entreprises et organismes pour porter au mieux les missions à conduire.
« La performance des entreprises impose au milieu universitaire, outre la formation, une adaptation de l’enseignement aux apprenants », a relevé le président de la cérémonie, président de l’Université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, justifiant du coup, la création de l’IUFIC.
Il s’est réjoui des résultats « probants » engrangés par l’institut, créé seulement en octobre 2013 et a congratulé l’expertise et le professionnalisme du formateur, Richard Ricouard, qui a su nantir ses apprenants d’acquis dans le domaine du management de la qualité. « L’environnement économique, de plus en plus concurrentiel, nous impose la recherche perpétuelle du meilleur, mettant la qualité au cœur de toutes nos actions », a soutenu Pr Ouaro.
Une vision partagée pour la culture du management de la qualité !
C’est également dans cette vision, et convaincue qu’on ne peut se développer sans un bon accompagnement, que l’ABMAQ a été approchée par l’Université Ouaga II pour, de concert, délivrer ce certificat. Pour ces deux entités, il s’agit, à terme, de pouvoir aboutir à la création d’un diplôme en management de la qualité. Une volonté qui s’est incarnée au cours de la cérémonie par la signature d’un accord-cadre pour une synergie d’actions. Par cet acte, l’IUFIC se positionne confortablement pour offrir au peuple burkinabè, et à la sous-région de façon générale, une ‘’formation diplômante’’ en Mangement et en Qualité.
Pour le président de l’ABMAQ, Alexandre Sanfo, cette convention va permettre de potentialiser les énergies pour former des cadres de qualité dans le domaine visé.
« Ce certificat est une des clefs du management, clefs proposées par l’IUFIC », a déclaré le formateur, Richard Ricouard, magnifiant la vision des géniteurs de l’IUFIC que sont Pr Stanislas Ouaro et Pr Serge Bayala. A l’en croire, « cette clef » que les impétrants ont pu ajuster à leurs besoins, leur ouvre une nouvelle compréhension, une nouvelle dimension managériale. « Bien en amont de la mise en œuvre d’une norme, la gestion de la qualité favorisera l’acquisition de nouvelles approches tant au niveau comportemental qu’au niveau intellectuel. Car, en favorisant la rigueur professionnelle dans un milieu de travail, en favorisant la recherche de solution en groupe, le travail en groupe facilitera l’application rapide des solutions trouvées », a-t-il expliqué.
Le directeur de l’IUFIC, Pr Serge Bayala, s’est, quant à lui, félicité de la méthode participative qui a orné la formation, avant d’exhorter les auditeurs à faire en sorte que la qualité et la performance soient présentes à chaque instant dans leur vie quotidienne et professionnelle. Il les a galvanisés à braver tous les obstacles qu’ils viendraient à rencontrer, en développant des stratégies non seulement pour les surmonter mais surtout pour viser l’ascension professionnelle. « La flexibilité est un moyen efficace d’isolement des chocs. Soyez flexibles, soyez des disciplinés car vous avez le certificat de l’académie, il vous reste le diplôme de l’expérience pratique », leur a-t-il recommandé.
L’IUFIC dans ses grandes lignes …
Dans un bref aperçu, Pr Bayala a rappelé que l’IUFIC est désormais l’un des cinq établissements de l’Université Ouaga II en charge de la formation. Sa création s’inscrit dans l’action pragmatique de l’Université Ouaga II et intervient dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique sur l’horizon 2020 et plus spécifiquement dans le contexte de la mise en œuvre de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD).
Cette formation, indique-t-il, s’intègre dans l’atteinte des objectifs stratégiques d’accroître l’accès à l’enseignement supérieur au Burkina, de renforcer la pertinence et la qualité des formations de l’Université Ouaga II, enrichissant ainsi l’offre éducative supérieure et améliorant la culture de qualité et de performance dans les organisations, condition sine qua non de compétitivité économique.
L’UIFIC complète ainsi par la diffusion et la valorisation, les efforts de production du savoir, ainsi que son optimisation, à travers des auditrices et des auditeurs formés et rompus aux concepts et techniques de gestion des projets, de santé publique, d’économie et de droit de l’environnement, d’industries extractives, de protection et droit de l’enfant, de la qualité et de la performance, etc.
L’institut offre donc plusieurs formations à des professionnels d’horizons et de profils divers ; il se veut de ce fait, un institut de renforcement de capacités avec pour vision que « la formation s’effectue tout au long de la vie ».
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
