Actualités :: Conservation des documents d’archives : Visite guidée avec les élèves de (...)

L’animation culturelle et éducative dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale des archives ce 9 juin a eu pour thème national : « A la découverte des archives du Burkina avec les élèves administrateurs civils de l’école nationale de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) ». Une occasion qui a permis à ces élèves de renforcer leur connaissance en la matière à travers une visite des locaux des Archives nationales à Ouagadougou et une petite séance instructive.

La séance d’échanges instructifs avec les futurs cadres de l’administration en formation à l’Ecole nationale de l’Administration et de le Magistrature (ENAM) a été participative et empreinte d’engouement. L’animation a été assurée par Oumou Ouédraogo, directrice de la documentation et de la diffusion, Célestine Korsaga, directrice des archives audiovisuelles et de l’unité technique, Rasmata Boungou/Kaboré, directrice des archives administratives.

De la définition des archives, de différentes formes, en passant par l’importance de sa conservation et de sa nécessité pour le Burkina Faso, autant de questions posées aux élèves qui ont tenté d’apporter des réponses approximatives. On retiendra toutefois que les archives, de façon générale, constituent l’ensemble des documents quels que soient leur date, leur forme, et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique et par tout service ou organisme public ou privé, dans l’exercice de son activité. Aussi, ajoute Oumou Ouédraogo, directrice de documentation et de diffusion, « les archives sont l’ensemble des pièces de toutes natures que tout corps administratif, toute personne physique ou morale a automatiquement et organiquement réunies en raison même de de ses fonctions ou de son activité ». Les archives sont donc très importantes pour la postérité selon Amadou Diallo directeur général des Archives nationales qui estime par ailleurs que l’on doit faire plus d’efforts pour leur donner de la visibilité.

Il faut donc, a-t- il proposé, que les services aient de bons locaux optimaux pour bien conserver les documents, et ce, dans de bonnes conditions. A l’en croire, beaucoup d’archives ont disparu ou tout simplement ont été brûlés par les commis de l’Etat. A quelle fin ? Question à multiples équations. Amadou Diallo dit compter sur ces futurs cadres pour redonner « vie » aux archives. Un message qui semble être bien reçu par les visiteurs du jour qui pensent eux-aussi que les archives peuvent constituer la mémoire d’une Nation.

De la nécessité de conserver les archives

Ils ont tous été unanimes sur la nécessité de conserver les archives pour la postérité. Oumou Ouédraogo précisera plus, en disant que : « la conservation des archives répond à un triple intérêt ». Il s’agit de la gestion courante du service, de disposer en permanence d’informations utiles, de pouvoir fournir des justificatifs des droits et obligations des personnes physiques et morales, publiques ou privées, de la sauvegarde même de la mémoire pour constituer les matériaux de l’histoire.

Sur la question de savoir si les archives constituent un luxe ou une nécessité pour un pays comme le Burkina, les réponses ont été divergentes. Pour certains, elles constituent un luxe d’autant plus que cela n’est pas dans le rang des priorités, alors que d’autres estiment fermement que c’est une nécessité. Pour les animatrices, il est important de conserver les archives en ce sens qu’elles permettent de satisfaire les besoins essentiels des personnes privées et des citoyens, de la vie économique et sociale, de l’Administration, de l’Etat, de la Nation. « Les archives ont une grande capacité de restituer l’histoire des peuples et des nations. C’est pourquoi les historiens impatients d’y effectuer des recherches ne cessent de réclamer la réduction des délais de communication imposés par les dirigeants de la nation », ont fait comprendre les animatrices.

Les futurs cadres du pays, en plus des informations sur les archives, se sont également exercés dans la recherche de dossiers. Visiblement satisfaits de cette sortie de visite des locaux, les étudiants/administrateurs civils de l’ENAM restent convaincus que ces instruments de recherche mis à leur disposition, les aideront dans la rédaction de leurs mémoires de fin de formation et bien d’autres travaux.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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