Actualités :: Boissons périmées : le Mouvement « Je m’engage pour ma patrie » exige que le (...)

A l’instar des autres organisations de la société civile, le Mouvement « Je m’engage pour ma partie » (JEP) est remonté contre le PDG du Groupe OBOUF, Boureima Ouédraogo, dans l’affaire des boissons périmées. Les responsables dudit mouvement ont leur mécontentement au cours d’une conférence de presse.

Depuis sa révélation, l’affaire des boissons périmées ne cesse de faire des gorges chaudes. Le JEP, qui a pour convocation d’être un mouvement de veille, n’est pas en reste dans l’élan de condamnation des actes du Groupe OBOUF. En effet, les responsables de ce groupe n’ont trouvé meilleure idée pour rentabiliser que de falsifier les dates de péremption des boissons en canettes et de certains produits de consommation pour ensuite les revendre aux populations.

Pour le JEP, il faut surtout condamner l’intention et l’acte. « Même si les boissons ne sont pas toxiques pour la santé de la population, il faut qu’il y ait des condamnations parce que l’intention et l’acte sont très graves », a indiqué Jean Philippe Dabiré, chargé des encadrements et la formation du mouvement.
En animant la conférence de presse, les responsables de JEP entendent interpeller les autorités sur la nécessité de faire la lumière de manière impartiale et transparente sur ce problème grave et sérieux. Ils demandent en outre de retirer et de détruire les produits périmés des points de vente et d’interdire le Groupe OBOUF d’importer et de commercialiser tout produit alimentaire au Burkina Faso. Au profit des détaillants, le JEP exige des dédommagements. « L’Etat peut par exemple racheter les produits venant du Groupe OBOUF et qui se trouvent présentement sur le marché. Le Groupe OBOUF remboursera ensuite à l’Etat ce qu’il a utilisé pour racheter ces produits », ont argumenté les conférenciers.
Comme si les responsables de JEP avaient été entendus dans leur quête de justice, le PDG du Groupe OBOUF a été entendu par la gendarmerie et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) d’où il attend son premier procès le 17 mars prochain.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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