La IVe édition des rencontres chorégraphiques "Dialogues du corps" a ouvert ses portes, samedi 29 novembre en fin de soirée au Centre culturel français (CCF). De nombreux artistes et fans de la danse contemporaine ont effectué le déplacement.
Quatre ans après la première édition, c’est maintenant l’âge de la maturité pour "Dialogues du corps". La compagnie Salia Nï Seydou en partenariat avec le CCF mettent des bouchées doubles pour intégrer la danse contemporaine dans le quotidien du show-biz burkinabè. Salia Sanou et Seydou Baro après avoir étalé leurs talents de danseurs aux quatre coins du monde se tournent vers leur pays pour partager leurs expériences. Du 29 novembre au 13 décembre, le CCF et la Maison des jeunes et de la culture (MJCO) seront le cadre des spectacles, de colloques, films, forum, et aussi de la formation pour jeunes artistes chorégraphes.
Déjà de nombreuses compagnies chorégraphiques vont faire vibrer le grand Méliès du CCF. Les deux artistes, Salia Sanou et Seydou Baro, très émus ont exprimé leur reconnaissance aux différents partenaires qui ont contribué à la réalisation de l’évènement. Le représentant du ministre en charge de la Culture, Paul Zoumbara a dit que la danse contemporaine fait l’objet d’une attention soutenue de leur département. La cérémonie a été ponctuée par la visite de l’exposition photographique à la Rotonde du CCF.
Il s’agit de deux regards croisés sur le corps du danseur par deux artistes photographes. Aristide Ouédraogo expose sur les trois dernières éditions de "Dialogues du corps sur le thème "Dialogues du corps, d’une manière à l’autre". L’autre photographe est Antoine Tempé qui capitalise ses nombreux voyages en Afrique sur les contorsions des corps.
La soirée s’est poursuivie par la présentation du spectacle de la compagnie marocaine, Anania. Pendant une heure d’horloge, les quatre danseurs du groupe ont présenté un spectacle rythmique, plein de sensation.
Emmanuel BOUDA
Sidwaya
