A l’occasion de la FILO 2003, huit (8) personnalités du monde des arts, de la littérature et du cinéma ont été honorées mercredi 28 novembre 2003 à Ouagadougou en présence du Grand Chancelier des Ordres burkinabè, du porte-parole du gouvernement et du ministre en charge de la Culture.
Le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme a choisi le rendez-vous littéraire qu’offre la quatrième édition de la FILO pour décorer les acteurs de son domaine. Ils sont huit (8) personnalités à avoir reçu la médaille de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication. Trois (3) avec agrafe "Arts graphiques et plastiques", deux (2) avec "litttérature écrite et orale" un (1) "Cinématographie" et un (1) sans agrafe. Parmi les heureux récipiendaires, il y a l’ex-Premier ministre de la Haute-Volta, Issoufou Joseph Conombo, le caricaturiste du Journal du Jeudi (JJ), Marie Rémi Damien Glez et Jean Guion que l’on présente comme "l’ami" du Burkina et du chef de l’Etat.
Les illustres distingués ont tous salué le dynamisme que le ministre Mahamoudou Ouédraogo insuffle à leur secteur. Ils ont ainsi exprimé leur fierté d’être associés aux diverses manifestations culturelles et artistiques. Pour Issoufou Joseph Conombo, cette distinction vient reconnaître et couronner les recherches qu’il laisse à la postérité. Le ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme a reconnu les mérites et les valeurs des récipiendaires. Les personnalités décorées, a-t-il dit, reflètent une certaine mémoire artistique, littéraire ou culturelle. Elles ont toutes à leur actif au moins, un livre ou une œuvre artistique ou cinématographique. C’est donc à la nation de reconnaître leurs talents, a conclu le ministre Mahamoudou Ouédraogo.
Jolivet Emmaüs Sidibé PAGBELGUEM
Les hommages de Jean Guion au ministre Mahamoudou Ouédraogo et ses collaborateurs
"Si la FILO n’existait pas, il fallait la créer. Cette manifestation confirme l’attachement du gouvernement burkinabè à la culture", tels sont en substance les propos de Jean Guion après sa décoration dans l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication. Pour celui que l’on présente comme "l’ami" du Burkina Faso, la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) conforte la position de Ouagadougou comme la plaque tournante de la culture africaine.
Selon Jean Guion, le pays des "Hommes intègres" est connu à travers le FESPACO, le SIAO et la SNC. Ces manifestations biennales mettent en exergue le cinéma et l’art africains. Ainsi, la FILO vient combler un vide en valorisant la littérature burkinabè et africaine. C’est une preuve, a clamé M. Guion, que le développement peut aussi se faire à travers les valeurs culturelles d’un pays et le gouvernement a su rattraper ce retard.
Auteur de 72 ouvrages dont l’un consacré à "l’Histoire contemporaine du Burkina Faso", Jean Guion dit s’appeler Ouédraogo quand il foule le sol burkinabè. Connaissant le ministre Mahamoudou Ouédraogo depuis plusieurs années, M. Guion ne doute pas de ses talents à pouvoir valoriser la culture et l’art du Burkina Faso. Cependant, il croit que les initiatives comme la FILO sont l’émanation d’une œuvre commune sous l’impulsion du chef de l’Etat.
JESP
Sidwaya
