Actualités :: Révision du Code des personnes et de la famille burkinabè : Les dispositions (...)

Identifier et mettre en cohérence les dispositions discriminatoires du code des personnes et de la famille avec les textes régionaux et internationaux relatifs aux droits des femmes, des filles que le Burkina a ratifiées. C’est le but de l’étude commandité par le ministère de la promotion de la femme. Pour ce faire, il a réuni, ce mercredi 24 octobre 2012 à Ouagadougou, des membres de l’association des femmes juristes du Burkina, en majorité, pour qu’elles apportent leurs amendements en vue de la validation du document final.

Depuis 1990, le Burkina Faso dispose d’un Code des personnes et de la famille. Bien que perçu comme étant une avancée en faveur des droits des femmes, il est de plus en plus constaté que ce texte comporte de dispositions discriminatoires en défaveur des femmes et des filles. Ses dispositions discriminatoires se situent essentiellement au niveau de la succession, de l’accès à la propriété, etc. Par ailleurs, sur les plans régionaux et internationaux, le Burkina a également ratifié des textes relatifs à la promotion et à la protection de la femme. Il est apparu des incohérences entre certaines dispositions discriminatoires contenues dans les différents textes nationaux avec les normes internationales. La nécessité de mettre en conformité les dispositions du Code des personnes et de la famille avec les conventions que le pays a ratifiées s’est alors fait sentir. « C’est en réalité mettre en cohérence, les dispositions de notre Code des personnes et de la famille qui date de 1990 avec ces conventions que nous avons ratifiées » a expliqué Fanta Yaro/ Sanogo, directrice de la promotion et de la protection des droit de la femme au ministère de la Promotion de la Femme. Par conséquent, le groupe de consultant qui a travaillé sur le document va faire une synthèse des travaux, cette synthèse va être présentée aux participants qui vont apporter leurs amendements sur le contenu du document afin de l’améliorer. Un atelier aux enjeux certains qui permettra la mise en cohérence de certaines dispositions discriminatoires qui ont des répercussions négatives sur la vie des femmes notamment l’âge du mariage, a expliqué Fanta Yaro/ Sanogo. « Notre Code des personnes et de la famille prévoit l’âge du mariage à 17 ans pour la fille et 20 ans pour le garçon. Alors que le Code au niveau des droits de l’enfant donne une définition qui parle de la minorité. En ce moment si nous gardons notre Code comme tel, cela veut dire que nous continuons à marier nos filles précocement, à un âge qui n’est pas conforme aux conventions que nous-mêmes nous avons ratifiées », a-t-elle souligné.

Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

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