Il était homme au foyer. Mais il entretenait des relations extraconjugales. Une tricherie qui ne fera pas long feu, mais qui pourtant laissera des traces indélébiles. En effet, Ami et Didier vivaient un amour interdit (c’est selon).
Didier, un homme marié et Ami, fiancée à un autre. Ces deux se cachaient pour éteindre le feu de l’amour qui s’allumait en eux à chaque fois que l’occasion se présentait. C’est ainsi qu’une nuit, et après une partie voluptueuse de jeux de jambes en l’air dans une des chambres de passe de la place, Didier perdra la vie par accident. Nuit de deuil et malheureusement aussi de paternité puisque de la dernière et illicite relation Ami et son défunt amant ont déposé les germes d’un futur enfant. Que faire ? Ami ne passera pas par quatre chemins, elle va tout simplement attribuer la paternité de l’enfant à son fiancé. Un cas parmi tant d’autre.
« La femme est cruelle. Elle obtient tout, sauf ce qu’elle ne veut pas. Elle est capable de tout ». Ces jugements, l’on les entend tous les jours dans les bureaux, marché, dans la rue(…). Ils paraissent en tout cas, fondés, à notre avis, au regard du comportement pernicieux que certaines femmes ou filles peuvent adopter. En effet, combien sont-ils, ces hommes qui se sont vu attribuer des responsabilités paternelles alors qu’en réalité, ils n’en sont pas les véritables responsables. Combien sont-ils à chérir, à élever… un enfant qui n’est malheureusement pas de leur sang, mais qu’ils ignorent. Et ne le sauront peut-être jamais !
Le phénomène d’attribution de paternité, faut-il le souligner est préoccupant à plus d’un titre. Qu’elles soient femmes au foyer ou jeunes filles, certaines femmes sont capables d’attribuer mensongèrement leur grossesse à un homme. Pour autant, la femme peut-elle ignorer l’auteur de sa grossesse ? Est-on tenté de se demander. Certainement pas.
Ces hommes qui sont accusés à tort ou à raison ont aussi une part de responsabilité. Pour avoir accepté d’aller avec des filles sans protection. Qu’a cela ne tienne, ces filles, sachant que monsieur a une situation stable n’auront d’yeux que pour lui comme auteur d’une quelconque grossesse. Des hommes, confiants en leur innocence attendent tout simplement la naissance du bébé pour faire le test sanguin.
Une autre épreuve qui tire vers le bas l’intégrité et l’honneur de la femme. Mais à qui la faute ? L’autre moitié bien flattée du ciel, mariée ou pas, dans ces relations n’est pas parfois sincère. Reconnaissons-le ! Elles sortent avec deux, trois voire plus d’hommes en même temps. Et lorsqu’une grossesse survient, il devient difficile de décerner le véritable auteur.
« L’enfant est un don de Dieu, et l’on ne doit en aucun cas le rejeter », parole de sage. Certes ! Eduquons encore mieux les filles !!!
Bassératou KINDO
L’Express du FAso
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