Actualités :: Vision Express sur… : Sont-elles toutes des filles de joie ?

Notre vision de la semaine dernière intitulé : « Des prostituées appelées brigade d’intervention rapide » a suscité de débats alimentés. Cette réaction positive de nos lecteurs que nous estimons importante de partager afin que chacun puisse faire sa propre opinion. En effet, comme nous le soulignions, la prostitution de nos jours semble atteindre un summum dans sa pratique, autant dans le fonds que dans la forme. Des filles (il s’agit bien entendu des filles de joie) usent de diverses stratégies pour se faire beaucoup de sous par la vente de leurs corps. Ces stratégies sont entre autres, le racolage, le dépôt des photos dans des hôtels, ou même en restant à la maison (…), pour marchander leur charme et cela peut se faire en tout lieu et en tout moment.

A cet effet, Sandrine, une jeune fille n’a pas hésité à déclarer qu’à bien y voir, toutes les filles partent avec les plus offrants. Qu’il soit le copain ou le prétendant ou encore le simple ami, la fille attend généralement quelque chose après l’acte sexuel. Ainsi, si, à la première rencontre, les attentes n’ont pas été concluantes, il y a de forte chance qu’un prochain rendez-vous n’ait plus lieu. Sandrine reste alors convaincue que toutes les filles (il s’agit de celles qui ne sont pas encore au foyer) vendent leur corps sans souvent se rendre compte. Le fait de réclamer quelque chose après une sortie.

A ce propos, certains hommes disent préférer les filles de joie. « Certes, avec elles, les phases protocolaires sont réduites, mais il suffit juste de débourser la somme demandée et le tour est joué », commente Yacouba. Et, d’ajouter qu’en toute sincérité, la copine proprement dit, nécessite plus de charges, donc est plus coûteuse. Les relations copains – copines, de l’avis de Bako est une forme de prostitution sociale.

Il illustre sa pensée par ce propos : « Inviter une fille de nos jours, demande à ce que l’on soit fort financièrement ». D’abord, il faut un grand sacrifice pour fixer l’heure et le lieu du rendez-vous, car la communication téléphonique n’est pas pour durer seulement une minute ; cela est une dépense. Sans compter les crédits de communication qui sont permanemment transférés dans son téléphone (de la courtisée). Au lieu du rendez-vous, entre autres, dans les maquis, elle ne commandera que du poisson à la braise en plus du rafraîchissement. Le calcul fait, ce n’est pas moins de 10 000 FCFA voire 15 000 CFA que l’on dépensera sur la fille avec moins de chance de sortir avec elle.

(L’on se demande d’ailleurs si inviter une fille à partager un pot fait obligation à aller au lit avec elle).
Alors que la fille de joie ne demande que le prix du plaisir libidinal. Mieux vaut donc, selon certains avis, avoir à faire avec des prostituées que des non, qui pourtant tacitement le sont. En tout état de cause, des filles pendant le débat ne disent pas elles aussi le contraire. Elles soutiennent qu’il est tout à fait normal de réclamer ne serait-ce que quelque chose pour des besoins qui ne manquent jamais chez les filles.

Et puis, avouent-elles : « Avec cette mode de « goutter voir », il faut être aussi aux aguets pour ne pas être le dindon de la farce ». Quoi dire alors ! C’est l’ère de la banalisation de la sexualité. Il faut donc s’attendre à tout.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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