Le bien public est communément considéré comme la chose qui appartient à tous. Ainsi les biens de l’Etat appartiennent à tous. Tels quels, ils doivent être protégés et respectés par tout citoyen, sans exception aucune. Ces biens ont été payés ou réalisés avec la contribution de tous. Toute chose que beaucoup de citoyens ignorent. En effet, on ne se pose pas souvent la question de savoir où est-ce que l’Etat gagne les moyens pour acquérir ces biens. Eh bien, ce sont les taxes et les impôts que nous payons. Malheureusement, les actes de vandalisme, de détérioration et de gaspillage des biens de l’Etat sont de plus en plus posés par bon nombre de citoyens. Surtout par des élèves et des étudiants.
Cela se manifeste par les méthodes violentes qu’ils utilisent pour revendiquer dans les rues. Pour un oui ou un non, cette catégorie de manifestants descend dans les rues et brise tout sur son passage. Car persuadée que la destruction des édifices fera du mal au gouvernement.
Pourtant à regarder de près, les conséquences (les frais de réparations) retombent sur nous-mêmes les citoyens. Frais que chacun de nous payera d’une manière ou d’une autre. Parce que les impôts, les taxes et autres patentes seront revus à la hausse afin de trouver les moyens nécessaires pour solutionner les problèmes engendrés par les actes de vandalisme. La protection des biens publics est un devoir pour chaque citoyen conscient de son avenir et de celui du pays. Aussi, devons-nous travailler à promouvoir l’esprit civique du citoyen dans le but de faire de notre pays, un Etat véritablement républicain.
Cela débute par la prise de conscience de chaque citoyen et sa capacité à mesurer que ses actes de tous les jours doivent contribuer à la construction de son pays. Il est important et souhaitable que cette prise de conscience soit une réalité chez les jeunes qui constituent le fer de lance de tout développement.
Zanga Souleymane DAO
L’express du faso
