Les ex-travailleurs d’Air Afrique peuvent désormais passer à la caisse pour rentrer en possession de leurs droits. C’est l’information donnée par le ministre des Transports, Gilbert N. Ouédraogo, aux représentants des déflatés hier lundi 30 janvier 2012.
Depuis la faillite de l’ex-Air Afrique, les travailleurs burkinabè de la multinationale se débattent pour rentrer dans leurs droits. Si certains ont pu avoir gain de cause, une bonne partie attendait toujours le règlement du contentieux financier.
La presse s’est d’ailleurs fait l’écho des complaintes des déflattés qui soupçonnaient les autorités de ne pas mouiller le maillot alors que leurs confrères d’autres pays sont entrés en possession de leur dû.
Pour magnifier leur solidarité, ils avaient créé un cadre qu’on appelle la Famille pour faire aboutir leurs revendications. Les dernières nouvelles en provenance du ministère des Transports sont bonnes et c’est peut-être le bout du tunnel : en effet, hier lundi 30 janvier 2012 dans l’après-midi, le ministre Gilbert Ouédraogo a invité des représentants des ex-travailleurs à son cabinet pour leur signifier que le gouvernement a décidé du règlement définitif de la question.
Ainsi, le département ministériel des Transports et celui des Finances ont travaillé conjointement sur trois points, à savoir l’authentification des listes produites par les syndics, la mobilisation des fonds et la mise en place des instruments de règlement.
"L’effort global" consenti pour les trois s’élève à 2 milliards 816 millions FCFA qui s’ajoutent aux 2 milliards 119 millions déjà réglés, soit 4 milliards 935 millions F CFA au total.
A entendre le ministre Gilbert Ouédraogo, les déflattés peuvent déjà passer à la caisse pour se faire payer à condition de remplir les formalités, notamment la signature du protocole individuel devant servir de base de règlement.
Ceux qui sont à Abidjan, à Dakar ou à Paris peuvent passer à l’ambassade pour faire authentifier leur signature.
Espérons que la promesse sera suivie d’effet immédiat. En tout cas Gilbert Ouédraogo a déclaré à ce propos que tout dépend de la célérité des travailleurs de l’ex-Air Afrique.
Adama Ouédraogo Damiss
L’Observateur Paalga
