Le calme est revenu mais les tirs se sont poursuivis jusqu’à O4H00 (locales et GMT), a déclaré à l’AFP un habitant de Pô, joint au téléphone depuis Ouagadougou. La vie a repris normalement. Actuellement, les militaires n’occupent plus les voies. Apparemment, ils sont rentrés dans les casernes, a-t-il ajouté.
D’autres habitants ont confirmé à l’AFP l’arrêt des tirs et le retour des militaires dans les casernes.
Les soldats qui ont manifesté à Pô sont ceux du centre d’entraînement commando (qui dépend de l’état-major général de l’armée). Ils veulent qu’on reconstitue leur corps pour qu’ils soient rattachés à la garde présidentielle, a déclaré à l’AFP un officier de la garde présidentielle.
Ils estiment que cela leur permettra d’avoir un meilleur traitement (salarial) mais actuellement ils ont les mêmes traitements que ceux du régiment de la sécurité présidentielle, a précisé l’officier.
Pô, à la frontière ghanéenne, abrite les camps de formation des officiers et des commandos burkinabè. Samedi, des soldats de cette garnison, à 143 km de Ouagadougou, ont tiré en l’air pendant plusieurs heures. Selon des habitants, ils se sont aussi emparés dans la nuit de samedi à dimanche de véhicules de l’administration.
Ces nouveaux tirs sont survenus après des mutineries depuis plus d’un mois de soldats et de policiers dans plusieurs villes du pays, motivées par des revendications, notamment salariales, qui ont été depuis satisfaites.
(©AFP
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