Actualités :: Simon Compaoré a repris service : "Merci à tous ceux qui m’ont (...)

Après les sévices subis, lors des événements du 22 mars 2011, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, n’avait pas repris service. Cela est chose faite depuis ce mercredi 6 avril. Une reprise qui n’est pas restée sous silence, puisque faite en présence d’autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses et d’un grand monde.

L’affluence a été grande en cette matinée du mercredi 6 avril 2011 dans le cour de l’hôtel de ville de Ouagadougou. La raison, le maire Simon Compaoré, reprenait service après quelques jours d’indisponibilité due aux sévices subis lors de la manifestation des militaires du 22 mars 2011. "Je suis complètement guéri et je peux faire les 100 m plat", a rassuré le bourgmestre de la capitale, en plaisantant. C’est un Simon Compaoré plein d’énergie qui était présent au milieu d’autorités d’ordres divers et d’une foule nombreuse. Il n’a rien perdu de sa ferveur et de son dynamisme. D’entrée, il a dit ceci avec un brin d’humour : "Je m’appelle Simon Compaoré. J’ai 59 ans. Je suis né à Ouagadougou...". Pour évoquer l’événement qui a occasionné son indisponibilité temporaire, le maire de Ouagadougou a déclaré que le traumatisme cette nuit, était au summum".

"Lorsqu’on m’amenait à la clinique, j’avais du mal à respirer et c’est grâce à l’oxygène que j’ai pu arriver en ces lieux", se souvient Simon Compaoré. Pour lui, à "brebis tondue, Dieu modère la tempête". Il a expliqué : "Je suis un revenant. Je ne devrais plus être là. Je le suis par la seule volonté du Tout-puissant. Quelque part, il est dit qu’à tous ceux qui veulent se confier à Dieu, quel que soit l’événement, il leur tendra sa main protectrice. C’est ce qui s’est passé avec mon épouse et moi. Sinon , nous devrions présentement nous reposer quelque part du côté d’un cimetière. Cette nuit-là, mon épouse n’a cessé d’invoquer le nom de l’Eternel. Moi je recevais trop de coups et je ne pouvais plus faire autant".

C’est pourquoi M. Compaoré conseille ceux qui sont mariés et qui hésitent encore, à faire sourire leurs épouses, en mettant du baume à leur cœur. "Ceux qui ne sont pas mariés, mariez-vous vite, parce que mon épouse a été formidable", a-t-il exhorté.

Pour le maire de Ouagadougou, ces événements font parties de la vie et il faut les prendre avec philosophie. Homme de pardon, il a souligné que tout ce qui s’est passé est à ranger rapidement "dans les tiroirs" "et nous retrousser les manches pour repartir à l’assaut des chantiers que nous avons ouverts pour qu’à la fin de notre mandat, nous ne cherchions pas à refaire des fondations, mais plutôt qu’on vienne avec des briques pour achever la maison commune".

Le maire Simon Compaoré a tenu à remercier tous ceux qui lui ont apporté assistance, notamment le président du Faso "qui est resté pendant presque 25 mn avec moi pour me soutenir le moral". "Même ceux qui font la politique et qui ne m’aiment pas, je leur dit merci, parce qu’ils ont aussi prié pour moi", a conclu le bourgmestre de la capitale.

Yves OUEDRAOGO

Sidwaya

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