Actualités :: Rencontre Blaise Compaoré- Monde de l’éducation : « Vivement que de telles (...)

Les concertations initiées par le président du Faso avec les différentes couches sociales du pays se poursuivent. Ce lundi, c’était le tour du monde de l’éducation de se rendre au Palais présidentiel de Kossyam. D’abord les représentants de parents d’élèves, les responsables et fondateurs d’établissements ainsi que les représentants de syndicats d’enseignants du secondaire et du supérieur ont livré leur lecture de la situation de crise que traverse leur domaine. Puis ce fut le tour des représentants d’élèves et d’étudiants de s’entretenir avec le chef de l’Etat.

L’occasion était belle pour égrener les difficultés vécues au quotidien. Une première et le sens de l’écoute du chef de l’écoute a marqué plus d’un. Aux deux groupes, promesse a été faite d’organiser une autre rencontre pour discuter plus en profondeur afin d’apporter des solutions idoines aux préoccupations soulevées.

La satisfaction se lisait sur le visage des hôtes du chef de l’Etat. Satisfaction d’avoir pu exposer ses préoccupations au premier responsable du pays. Surtout que personne n’a été coupé dans son élan de rendre compte des réalités de la base qu’il est venu représenter. Tous entendent participer à la résolution franche de la crise qui traverse le monde éducatif burkinabè. Pour y arriver et de façon durable, l’éducation civique doit être revue dans les établissements scolaires et secondaires selon Zakaria Sambèbgo, représentant des fondateur d’établissements privés du Burkina.

Elèves, étudiants, parents et enseignants ; tous souhaitent que l’année 2010-2011 se termine dans la paix et la sérénité. « Il convient donc d’examiner avec bienveillance les revendications des élèves, des étudiants et des enseignants », a souligné le représentant de l’Union nationale des parents d’élèves du secondaire et du supérieur qui a lancé le cri de cœur « que plus jamais aucun élève, aucun écolier, aucun étudiant ne tombe sous les balles des forces de l’ordre ».

Du côté des syndicats d’enseignants, l’initiative a également été saluée. Les problèmes résulteraient d’un déficit de communication entre les acteurs, à entendre Saïdou Ouédraogo, représentant des associations actives en éducation de base. « Nous avons le sentiment qu’on ne communique qu’à postériori », a-t-il précisé avant de souhaiter une institutionnalisation de ces rencontres pour permettre d’appréhender les problèmes et les résoudre à priori.

Du côté du Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B), le discours était direct et « nous avons senti que le président avait besoin d’entendre les hommes du terrain. Que l’on lui dise franchement certaines choses » a précisé son secrétaire général, Séma Blégnè. Le ras le bol des populations, le sentiment de frustration des scolaires, des étudiants et des enseignants a aussi été soulevé par SNEA-B.
Même séduite par la méthode Compaoré, l’ANEB reste dans la logique de la lutte.

La méthode Compaoré semble également avoir séduit les élèves et étudiants. Mohamed Ali Kiemdé, SG front d’initiative pour un climat universitaire apaisé mesure l’honneur et le privilège d’être reçu par le président du Faso à sa juste valeur. « Nous sommes déjà soulagés d’avoir pu nous exprimer devant le Président du Faso pendant quatre heures de temps », se réjouit-il. Quatre heure au cours desquelles élèves et étudiants ont détaillé au chef de l’Etat les réalités qu’ils vivent au quotidien dans les écoles et campus universitaires. Naturellement les mots « vérité et justice pour Justin Zongo » ainsi que ses camarades tombés sous les balles des forces de l’ordre ont été répétés par quasiment tous les intervenants.

Tout comme les enseignants et parents d‘élèves, les élèves et étudiants ont souhaité que de telles initiatives se multiplient. « Pourquoi ne pas institutionnaliser une rencontre annuelle entre le chef de l’Etat et le monde scolaire et universitaire ? », a lancé Mohamed Ali Kiemdé.
Le président a pris bonne note des problèmes posés et rendez-vous a été pris pour une prochaine fois pour une synthèse. « Nous espérons que nos préoccupations seront prises en compte », affirme Mahamadou Fayama,président de l’ANEB Ouaga. Néanmoins « nous restons dans la logique de la lutte », ajoute-t-il.

Moussa Diallo

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