Actualités :: Manifestations des militaires au Burkina : pas de mort

Les manifestants n’ont pas fait dans la dentelle. Les armes ont tonné. Les Ouagavillois , pour la plupart, se sont tapé une nuit blanche, Morphée n’ayant daigné ouvrir ses bras qu’au petit matin, lorsque le staccato des armes et les coups de feu par à-coups, ont cessé. Seule consolation, malgré les nombreux dégâts matériels, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, comme l’a confirmé le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, même si la nuit violente du mardi a occasionné une dizaine de blessés selon un communiqué du ministère de la Défense et des Anciens combattants.

Mieux, par la voix de Dominique Djindjéré, le Chef d’état-major général des armées, la hiérarchie militaire a battu sa coulpe et présenté ses excuses à « nos parents commerçants pour ses actes inqualifiables » commis par ses hommes. Et Blaise Compaoré, tout en reconnaissant que le Burkina Faso est un Etat de droit ou chacun a le droit de s’exprimer et tout en appelant à la sérénité face aux évènements malheureux que le Burkina a successivement vécus, n’a pas manqué de relever le rôle important de la justice.

En effet c’est, du reste officiellement, une pilule judiciaire que certains militaires n’ont pu avaler, parce que la trouvant trop amère, qui est à la base de ce feuilleton, qui se déroule en live sous nos yeux, juste quelques semaines après la fin du 22ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision du cinéma de Ouagadougou (Fespaco). A la seule différence qu’on nage en pleine réalité, à la place de la fiction, apanage du cinéma. « Une décision de justice rendue en première instance, le 22 mars 2011, a condamné un sous-officier et quatre militaires de rang à des peines privatives de liberté dans une affaire les opposant à un particulier, rappelle une note du ministère en charge de la Défense.

L’accalmie relative observée depuis quelques heures se muera-t-elle en paix des braves pour que le Burkina Faso retrouve cette quiétude dont il gardait si jalousement le secret, alors que certains de ses voisins peinent à retrouver les voies de la paix ? C’est le souhait des Burkinabè qui en ont déjà de chercher à survivre, confrontés aux dures réalités de la vie chère.

Fasozine

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