Actualités :: Manifestations des militaires : Les raisons de la colère

Une banale affaire de fesses entre un militaire et un civil comme on en recense souvent dans nos cités et qui se termine par une peine privative de liberté pour cinq bidasses. Ouagadougou qui vécut une nuit surchauffée par suite d’un mouvement d’humeur de la soldatesque.

L’histoire remonte à quelques jours. Dans un quartier de la capitale burkinabè, un technicien du bâtiment qui effectuait des travaux de construction dans un célibaterium a eu la mauvaise idée de faire des avances à la compagne d’un sous-officier qui y habite.

Ecœurée par ce qu’elle considère comme un harcèlement sexuel, la bonne dame en informa son homme. Celui-ci, de concert avec sa dulcinée et d’autres frères d’armes, tend un piège au "harceleur" pour le prendre en flagrant délit de drague. Ce qui fut fait dans un maquis de la ville.

Les troufions manœuvrèrent alors leur rival et l’humilièrent (on l’aurait même déshabillé publiquement). C’était plus que n’en pouvait supporter l’infortuné qui porta plainte à la justice. Le dossier fut instruit et jugé en première instance (susceptible donc d’appel) au tribunal de grande instance de Ouagadougou le 22 mars 2011.

La sanction : 15 mois ferme pour le sous-officier et 12 pour les quatre autres éléments ; ce qui est, au regard de la loi, cause de radiation des effectifs de l’Armée.

Les condamnés sont incarcérés à la Maison d’arrêt des militaires, sise au camp Sangoulé-Lamizana (ex-camp de l’Unité). Choquée par ce verdict, qu’elle estime très sévère et injuste au regard des motifs d’inculpation de leurs camarades, la soldatesque, sortie du camp de l’Unité, prend les armes pour se faire entendre bruyamment et violemment.

Finalement, le commandement, pour apaiser les esprits, aurait fait libérer dans la même nuit, selon nos sources, les soldats mis en cause, et hier une réunion de crise s’est tenue sur ce dossier. Les condamnés vont-ils faire appel comme ils y ont droit ou s’achemine-t-on vers un classement pur et simple du dossier ? Affaire à suivre.

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga

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