Actualités :: Palais de justice : 6 mois fermes pour avoir injurié un policier

Ouédraogo, un jeune commerçant a comparu à la barre du tribunal corretionnel de Bobo pour avoir tenu des propos graves à un policier dans l’exercice de sa fonction et précisément au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso. En effet, il réssort du procès verbal que le jeune commerçant aurait tenu ces injures pendant qu’ils communiquaient par téléphone. Après donc enquête, la police arrivait à mettre la main sur lui. L’affaire a été tranchée le lundi dernier. Le sieur Ouédraogo, sans trop bavarder a reconnu entièrement les faits.

Le parquet dans son réquisitoire a dit qu’un policier est une autorité, et cet acte est puni par l’article 135 du code pénal. Et comme le prévenu reconnaît avoir insulté le policier, il n’y a plus de doute. Les faits sont bien clairs. Le ministère public a demandé la peine de 6 mois de prison fermes contre Oudréaogo. Le tribunal a accepté la requête en condamnant le prévenu à 6 mois d’emprisonnement fermes et au payement de 50 000 F CFA d’amende à titre de dommages et intérêts au policier.


« Elle m’a piquée mon gars »

Béatrice, employée de commerce est âgée de 28 ans. Elle est domiciliée au secteur 17 de la ville de Sya et mère d’un enfant. Elle était devant les juges le lundi 7 mars 2011 pour avoir volontairement porté des coups sur la personne de Koumba, son amie d’enfance. L’histoire remonte au 24 novembre 2010 lorsque Koumba a appris que sa copine Béatrice racontait un peu partout en ville, qu’elle lui a prêté son habit et ses chaussures et pire elle est allée avec son copain. Frustrée, Koumba a voulu s’assurer s’il s’agit bien des propos de son amie. Elle va donc se rendre sur son lieu de commerce, mais les deux ne vont pas se comprendre.

Avec pour conséquence une bagarre. Béatrice va se défendre avec un couteau et malheureusement le flanc gauche de Koumba sera touché. En réalité, le motif de la bagarre est que Béatrice accuse Koumba de lui avoir piqué son copain. Koumba étant plus grosse que Béatrice, ses habits ne pouvaient en aucun cas lui convenir. Ce qui amène le juge à leur dire « d’arrêter d’utiliser les hommes comme bouc émissaire. Surtout que vous êtes des parents à plaisanterie (Béatrice est Gourounssi et Koumba est Bissa), cette histoire ne devait pas parvenir jusqu’au tribunal. Vous devriez la régler à l’amiable ». Le juge va poursuivre en leur disant qu’elles n’ont pas honte de se disputer pour un seul homme, alors qu’il y en a assez partout.

Dans tous les cas, Koumba s’est constituée partie civile en réclamant la somme de 68 225 F CFA, qui a servi aux frais d’ordonnance et de consultation. Le procureur dans son réquisitoire a rappelé que les faits sont punis par les articles 347, 419… du code pénal. Cependant, la justification de ces faits demande la réunion de trois éléments à savoir, l’élément matériel, intentionnel et légal. Mais en ce qui concerne l’élément intentionnel, il y a un doute, selon le procureur. Les deux versions sont contradictoires. C’est pourquoi, il a demandé de relaxer la prévenue Béatrice au bénéfice du doute. Le tribunal après délibération a déclaré coupable la prévenue et l’a condamnée à payer une amende de 25 000 F CFA à titre de dommages intérêts et la somme de 68 225F CFA que reclame son amie Koumba.


« Je suis innocent dans cette affaire »

Dicko, alias bébé est boucher de profession. Il était poursuivi pour menace et vol de 1700F CFA. En effet, à chaque fois que Dicko finissait son travail, il se rendait dans un maquis, non loin de son lieu de travail. Là-bas, il ne buvait que de la boisson frelatée. Devenue une habitude, la consommation de la boisson va l’amener à changer de comportement. Dicko commence à arnaquer les clients, et les serveuses. Il va même jusqu’à voler le gérant en le menaçant. Ce qui justifie alors sa comparution à la barre du tribunal de grande instance de Bobo. « Etes vous de quelle religion », lui demande le juge. Dicko dira qu’il est musulman et est conscient que sa religion condamne son comportement.

Mais poursuit-il : « Je suis innocent dans cette affaire ». Contrairement à sa déclaration, le procureur a estimé que les faits sont établis. Il a cependant requis une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis. Le tribunal l’a relaxé au bénéfice du doute.

Rassemblés par Bassératou KINDO (beckyelsie@yahoo.fr)

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