Actualités :: Journée internationale de la femme : Occasion de réflexion ou de (...)
Aicha Barry, secrétaire de direction

Le 8-Mars a toujours été d’actualité et est commémorée selon les pays. Au Burkina Faso, si pour certains, cette journée est une occasion de réjouissances, d’autres par contre pensent qu’il s’agit d’une journée de bilan. Lisez plutôt les avis de résidants Bobolais. Filibert Yonli, Directeur régional de la Jeunesse et de l’Emploi.
« La journée internationale de la femme a tout son sens pour moi. C’est une occasion donnée à la femme de s’exprimer et de se mettre en valeur. Certes, nous la valorisons tous les jours, mais je trouve que cette journée est exceptionnelle. Elles doivent se mobiliser et extérioriser leurs besoins, et montrer les valeurs qu’elles possèdent. Elle est très importante, cette journée. Au niveau de notre structure à Bobo-Dioulasso, nous avons une organisation que nous appelons « familly Mission ».

A l’occasion donc du 8-Mars, nous organisons une sortie avec nos épouses dans une autre localité, comme Banfora, Orodara…Nous choisissons vraiment un cadre idéal. Nous passons toute la journée à échanger avec elles ; sa contribution dans la société, son rôle dans le foyer, la vie en couple, toujours dans l’esprit de consolidation du foyer. Et je pense que c’est à partir de ce genre de comportements que la famille se construit. Parce que, si l’homme et la femme n’arrivent pas à s’entendre pour éduquer leur progéniture et gérer leurs biens, c’est de là que naissent toutes sortes de conflits conjugaux.

Et généralement, dans ces cas de figure, on jette la balle dans le camp de la femme, comme quoi, elle est la première responsable. Alors que très souvent, elle n’y ait pour rien. Je pense qu’il faut toujours faire privilégier le dialogue et communiquer constamment. Beaucoup de témoignages positifs nous sont revenus sur ces sorties « familly mission ». Il y a des couples qui étaient à « la porte » du divorce. Mais après cette journée, ils sont revenus à la raison ».


Aicha Barry, secrétaire de direction

« Je pense que le 8-Mars est une journée où les femmes doivent valoriser leur importance dans la société. C’est aussi une journée d’éveil de conscience et d’indépendance ».

Mariam Tapsoba, agent à la mairie de Dafra

Mariam Tapsoba, agent à la mairie de Dafra

« C’est un grand jour pour les femmes. Elle les interpelle à être unies, à travailler main dans la main pour le mieux être de la société. Elles doivent organiser des cadres de réflexion. Elles peuvent par exemple penser à des projets de développement. Certes, le djanjoba est une réjouissance mais il ne doit pas prendre le dessus. Il ne doit pas être la préoccupation majeure comme le pensent certaines femmes ».

Hahadi Sandamba, journaliste

« La manière de fêter le 8-Mars au Faso est un peu déplacée, je trouve. Le 8-Mars n’est pas une occasion pour organiser des djanjoba ou des cérémonials festifs où l’on boit, danse et se donne à certaine liberté. A mon sens, le 8 mars doit être une journée de réflexion sur l’amélioration des conditions de vie de la femme, partant du foyer à la société. Les femmes devraient plutôt mettre l’accent sur leur contribution à l’édification de la nation. Malheureusement, force est de reconnaître que beaucoup d’entre elles ne savent en réalité la quintessence de cette journée. Beaucoup d’effort reste à faire quant à la formation et la sensibilisation sur cette journée. Il le faut, parce que la femme joue un rôle prépondérant dans la vie ».

Fanta Traoré, ménagère

Fanta Traoré, ménagère

« Le 8 mars est un jour de fête pour les femmes. Elles doivent donc céder tous les travaux domestiques aux hommes et se reposer. C’est une grande satisfaction et de réjouissance. Elles doivent en profiter au maximum ».

Rose Somda, chargé de communication de l’UNPC/B

Rose Somda, chargé de communication de l’UNPC/B

« La journée internationale de la femme est très importante pour les familles du monde. Parce que loin d’être une journée conviviale, de djanjoba comme le pensent beaucoup de femmes, c’est aussi une journée de réflexion qui permet à la femme de faire le point de sa contribution au développement de la société, mais aussi de voir comment elle peut continuer dans cette lancée pour l’améliorer. Je pense que c’est un jour où la femme doit rappeler son rôle dans la société. Nous devons montrer aux hommes que nous ne demandons pas un droit d’égalité. Nous voulons seulement être associées et reconnues comme actrices de développement de nos pays ».

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

Journée des traditions : Le mouvement SENS appelle le (...)
Burkina / Education : Un Café littéraire pour stimuler le (...)
Burkina/Journée du 15-mai : « La culture est au-dessus de (...)
Burkina : Enlevé depuis cinq mois, l’expert en sécurité (...)
Bastonnade d’enseignants par des masques à Konan dans la (...)
Burkina/Petits métiers : Abdou Simporé, mécanicien de (...)
Bobo-Dioulasso : La délégation spéciale annonce des (...)
Boulkiemdé : L’ASCE-LC outille des acteurs de la chaîne (...)
Gaoua : Des soutiens de la transition ne veulent pas (...)
Burkina Faso : Les associations Tindbéogo et Agir pour (...)
Burkina/ Education : Le Projet à fort impact systémique (...)
Burkina Faso : Des femmes leaders renforcent leurs (...)
Burkina : La gendarmerie nationale accompagne les (...)
Burkina : « La mission de cette transition n’est pas (...)
Mélanges d’aliments interdits : « C’est la dose qui fait le (...)
Association pour la promotion des valeurs traditionnelles
Pèlerinage diocésain des enfants à Yagma : Près de 16 000 (...)
Centre national de recherche scientifique et (...)
Burkina : L’ARPA recommande une « réorientation du devoir (...)
Burkina/Nord : L’ONG Help et ses partenaires offrent des (...)
Entrepreneuriat : Marie Thérèse Toé se lance dans la vente (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés