Actualités :: Brigade anti criminalité de Ouaga : Un an et déjà des résultats (...)

Fonctionnelle depuis un an maintenant, la Brigade anti criminalité (BAC) de Ouaga a fêté le 3 février dernier son premier anniversaire à travers un certain nombre d’activités dont un cross populaire. Au lendemain de cette célébration, responsables de la direction générale et de la direction régionale du centre de la police nationale ainsi que les chefs et éléments de la BAC ont rencontré la presse pour faire le bilan des 12 mois d’existence de l’unité policière de lutte contre la grande délinquance dans la capitale.

Jean Bosco Kienou, directeur général adjoint de la police nationale ; K. Joseph Zabré, directeur régional de la police du Centre ; Gabriel Kambou, coordinateur de la BAC de Ouagadougou. Ce sont là les interlocuteurs des journalistes au cours de la conférence de presse du 4 février dernier relative au premier anniversaire de la Brigade anti criminalité de Ouaga créée en février 2010.

« Les BAC ont pour missions de sécuriser les centres urbains de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso ainsi que les villages qui leur sont rattachés en exécutant des patrouilles diurnes et nocturnes de prévention et de répression de l’insécurité tout en intensifiant les recherche des renseignement en vue de démanteler les réseaux de grands bandits, de trafiquants de drogue et de proxénètes. », a rappelé le DR K. Joseph Zabré, dans sa déclaration liminaire.

A titre illustratif du bilan, l’on peut d’abord retenir qu’en 12 mois d’activités, la BAC Ouaga a effectué 967 patrouilles, parcouru 98 887 kilomètres et a interpellé 4 164 suspects ayant commis pour la plupart des crimes, délits et des contraventions. Parmi les présumés auteurs d’infractions, 84 appartiennent à 31 réseaux criminels qui agressent à l’aide d’armes à feu et d’armes blanches, spoliant ainsi les usagers de leurs objets de valeur. La traque de ces malfaiteurs a donné lieu à une saisie de 22 armes à feu, 166 armes blanches et 126 munitions tous calibres confondus.

Ensuite, l’action de la BAC a permis de retrouver durant les patrouilles et pendant certaines missions commandées des objets déclarés volés. Ce sont entre autres : 56 vélomoteurs ; 89 téléphones portables ; 445 l d’huile de consommation ; 32 portes métalliques ; 14 batteries pour véhicule ; 12 bouteilles de gaz ; 63 sacs de sucres ; 36 bicyclettes ; 16 tuyaux de l’ONEA et de l’ONATEL ; 1 tonnes de ferraille ; 98 barres de fer à béton ; 5 compteurs de la SONABEL ; 515 l de gasoil ; 3 groupes électrogènes et des numéraires d’un montant de plus de 3 millions de francs CFA. Cela, sans compter les nombreux objets abandonnés dont 400 mètres de fibre optique de l’ONATEL et 2 ordinateurs portables.

Enfin, s’agissant des stupéfiants, principaux stimulants pour la commission aisée de leurs forfaits, des drogues dures ont été saisies : 27 doses d’héroïne, 591 doses de cocaïne, 130, 737 kg et 194 boules de chanvre indien. En outre, les verbalisations des auteurs de contraventions ont généré une recette de 10 millions 510 milles francs CFA au profit de l’Etat.

En somme, le bilan de l’an I de la BAC Ouaga est satisfaisant. Mais tout est loin d’être rose. Les matériels roulants sont insuffisants (5 véhicules seulement pour couvrir les 5 arrondissements de la capitale et Ouaga 2000), toute chose qui n’a pas permis d’atteindre de meilleurs résultats. A ce propos, les conférenciers ont lancé un appel pour que la BAC puisse bénéficier du soutien nécessaire pour bien exécuter sa mission. L’appel, selon le DR Zabré, ne s’adresse pas qu’à l’Etat. Toutes les grosses sociétés du pays peuvent également faire quelque chose pour la sécurité publique, qui profite à tous. Autre appel : celui relatif à une plus grande collaboration des populations dans la traque des délinquants, sans lequel il serait difficile de ramener à la grande délinquance à sa portion congrue dans la capitale.

En atteste l’affaire de l’homme à la hache qui fait régulièrement des descentes meurtrières dans le quartier Pissy sans être à ce jour inquiété, faute d’informations sur lui. Mieux, c’est à un changement d’esprit que le DGA Jean Bosco Kiénou invite les Ouagalais. Car, pour lui, la lutte contre l’insécurité pour être efficace requiert l’engagement de tous, surtout que le tout- sécurité n’existe pas. « C’est une affaire de tous », a-t-il indiqué.

Grégoire B. BAZIE

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