Les rapports entre l’évêque du diocèse de Koudougou, Monseigneur Basile Tapsoba, et son Vicaire général, l’Abbé Christophe Valia, ne sont plus au beau fixe. Et c’est peu dire. Un climat de méfiance et de suspicions plombe les relations entre les deux hommes… de Dieu, au point que le second a préféré rendre le tablier. Nommé le 13 juillet 2009 comme Vicaire général du diocèse de Koudougou, l’Abbé Christophe Valia a dû finalement se résoudre à adresser, le 30 décembre 2010, une lettre de démission à son Excellence Monseigneur Tapsoba, pour lui signifier qu’il ne pouvait plus tenir dans cette ambiance délétère de travail.
Et l’Abbé Valia, sans doute exténué, de marteler ces phrases lourdes de sens : « Avec vous, le malaise ne fait que s’aggraver. Des accusations de tous genres, me concernant moi-même et certains prêtres que vous m’avez rapportées à deux reprises, ont fini par me convaincre que je n’ai plus ma place à côté de vous comme Vicaire général. J’avais exigé que vous m’emmeniez tous ceux qui travaillent à l’ombre pour vous. Mais comme cela est resté aussi obscur que la nature des accusations, je vous prie de trouver un nouveau Vicaire général ».
Mais que s’est-il passé pour que les deux hommes de Dieu en arrivent à une telle situation ? Selon des sources bien introduites, certaines personnes auraient contribué à pourrir le climat dans la famille de Dieu à Koudougou par des pratiques de couloirs peu catholiques. A ce que l’on dit, la méfiance est en train de devenir une règle d’or dans le milieu. Affaire à suivre.
Le Reporter
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