Actualités :: Sit-in à Faso Coton : Les saisonniers refusent les « salaires de 3 000 F CFA (...)

Ce mercredi 19 janvier 2011, les travailleurs saisonniers de l’usine de production de la société cotonnière Faso Coton étaient remontés contre leur administration. Les raisons, la réduction des heures de travail constatée depuis le mois de décembre et l’abattement de leur salaire du mois.

« Nous, nous travaillons pour acheter une chèvre, mais nous ne travaillons pas pour devenir une chèvre ». Tel était le message de Bachirou Sinaré, travailleur saisonnier très furieux. En cette matinée du 19 janvier 2011, l’usine de production de Faso Coton tournait au ralenti.

Les ouvriers y organisaient un sit-in pour protester contre la réduction de leur salaire, consécutive à la diminution des heures de travail. Au dire de Benjamin Sawadogo, l’un des plaignants, chaque saisonnier avait 40 heures de travail par semaine. Mais depuis le mois de décembre 2010, ce principe est foulé aux pieds.

Une situation qui serait liée aux ruptures des cars de transport de coton des heures de 6h, 14h et 22h. Chaque équipe de production n’assurait donc plus les 40h par semaine. "Durant tout le mois de décembre passé, nous n’avons travaillé que 32h pour toutes les quatre équipes de production", s’est indigné Oumarou Konaté.

La réduction des heures de pointage affecte automatiquement celle des salaires. "Il y a des gens qui ont reçu 3000 F comme salaire le mois passé. Qu’est-ce qu’un père de famille pouvait bien faire avec cette somme pendant les fêtes de fin d’année ?", nous a interrogés Bachirou Sinaré.

Pendant que les saisonniers étaient en sit-in, certains manifestants nous ont appris que leurs délégués de personnel s’étaient regroupés pour une réunion. A l’issue de leur rencontre, nous les avons approchés pour mieux comprendre la situation.

"Il n’y a pas de problème", a lancé l’un des délégués. Benjamin Sawadogo ayant assisté au compte-rendu de ladite réunion nous a appris que l’administration aurait décidé de régler le problème. Il a été promis que les heures suspendues seraient restaurées. Les travailleurs, eux, ont averti qu’ils reprendraient leur mouvement d’humeur si les promesses n’étaient pas tenues.

Issa Bebané (stagiaire)

L’Observateur Paalga

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