Actualités :: CABINETS DE SOINS CLANDESTINS : Ces cancers de notre système (...)

Dans le troupeau des brebis galeuses de la santé, c’est une action qui a fait mal. Récemment, une sortie conjointe du ministère de la Santé et du gouvernorat du Centre avait permis de débusquer et de fermer des cabinets de soins clandestins à Ouagadougou. Pour sûr, l’action menée est louable. Comment peut-on imaginer que des professionnels de la Santé s’emploient à travailler en dehors de toute norme administrative et sanitaire ? Certainement qu’ils ont opté pour l’illégalité. Le pire évidemment, ce sont ces cabinets médicaux insalubres qui prospèrent sans autorisation dans les arrière-cours et qui opèrent avec du matériel infect.

Pas besoin de connaître l’identité de leurs propriétaires : ce sont des personnes cupides qui ont choisi de sacrifier la vie de leurs concitoyens sur l’autel de l’ambition personnelle et matérielle. Certains se sont même finalement spécialisés dans des actes proscrits par la loi, notamment dans la pratique des avortements clandestins. Avec ces délinquants, la rigueur de la loi doit être de mise. Et cela doit commencer par un contrôle régulier et ferme. Malheureusement, c’est ce qui manque souvent chez nous. Il y a comme un jeu de cache-cache entre les autorités et certains promoteurs de cliniques illégales.

Ceux qui sont pris lors des opérations coup de poing rouvrent après quelques temps si bien qu’on assiste chaque fois au même scénario. Comment ne pas penser alors que ces personnes ont des "bras longs" qui les tirent d’affaires chaque fois qu’elles sont en difficultés ? Il faut donc dénoncer le laxisme qui caractérise certains contrôles. Si l’Etat doit faire preuve de fermeté en la matière pour épargner les populations de la cupidité de ces apprentis sorciers, chacun, à son niveau, doit prendre conscience des risques qu’il court en se présentant dans un cabinet de soins clandestins. Pourquoi, en effet, faire confiance à une maison où la propreté laisse à désirer et où le matériel n’est pas désinfecté ?

Mais, il semble que la pauvreté et l’ignorance constituent un cocktail qui ne favorise pas toujours la prise de décisions pertinentes. En effet, les populations fréquentent certains cabinets clandestins à cause de leur proximité et aussi du manque de moyens. A tort ou à raison, les hôpitaux publics n’ont pas bonne réputation, beaucoup estimant qu’il n’y a pas de place pour les patients. Certes, l’Etat fait des efforts considérables en la matière mais les signaux verts tardent à voir le jour. A l’endroit des populations, la sensibilisation doit se poursuivre pour qu’un jour, on arrive à dénoncer régulièrement ces praticiens de la santé aux mains tâchées de sang.

SIDZABDA

Le Pays

Sachets biodégradables et recyclage de déchets plastiques (...)
Burkina/Santé : Le long combat des malades du lupus qui (...)
Burkina Faso : De fortes pluies attendues en (...)
Dédougou : Un régisseur de morgue condamné à 12 mois de (...)
Arrondissement N° 7 de Ouagadougou : L’expropriation d’un (...)
Aéroport de Donsin : Les infrastructures sous maîtrise (...)
Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de (...)
Burkina/Réponse humanitaire : Le SPONG et ses (...)
Burkina : Le ministère en charge des transports ouvre un (...)
Ministère de l’Agriculture : Deux projets visant (...)
Dédougou : La stigmatisation, une autre cause du (...)
Ouagadougou : Braquage d’un véhicule de transport de (...)
Crise alimentaire dans la Tapoa : Des personnes (...)
Burkina : Un réseau de présumés auteurs de vol organisé (...)
Ouagadougou : Deux présumés arnaqueurs via WhatsApp dans (...)
Burkina Faso : La crèche maternelle bilingue Notre-Dame (...)
Burkina/“Prix de la Lutte anti-corruption” : La date (...)
Burkina/Recherche scientifique : Maud Saint Larry Maïga (...)
Jubilé d’albâtre des Frères des écoles chrétiennes : Une (...)
Gaoua : Le gouvernement burkinabè et ses partenaires (...)
Plan d’action pour la stabilisation et le développement (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36729


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés