Actualités :: Mobilité à Ouaga : Un plan de circulation dans 4 mois

Le Conseil municipal de Ouagadougou a réuni responsables des sociétés de transport, taximen, syndicats, partenaires... pour lancer officiellement les études du Projet d’amélioration de la mobilité à Ouaga (PAMO). C’était le jeudi 13 janvier 2011 à l’hôtel de ville.

Dans le cadre global de la construction de la ville de Ouagadougou, la mairie initie bien des projets pour offrir un cadre adéquat à ses habitants. Le dernier en date, dont le lancement officiel a eu lieu le 13 janvier 2011 à l’hôtel de ville, porte sur le réaménagement de la circulation routière. Dénommé Projet d’amélioration de la mobilité à Ouagadougou (PAMO), il mettra l’accent sur l’organisation des gares routières interurbaines. De manière à définir la façon et les lieux où il faut construire ces infrastructures incontournables. Le projet s’intéresse également à l’organisation des services publics.

Tout cela vise à rendre fluide, en évitant les embouteillages, la circulation dans une ville où chacun veut avoir son propre moyen de déplacement, rouler comme il veut et stationner devant sa porte. L’étude, pilotée par Jean Granjux, doit donc aboutir à une stratégie et à un plan de la circulation urbaine à Ouagadougou.

Pour que le projet, dont les résultats sont attendus dans 4 mois, réussisse, les spécialistes ont à leur disposition plusieurs moyens. A commencer par le Comité de suivi, dirigé par le secrétaire général de la mairie, qui regroupe les représentants des transporteurs, de taximens, de syndicats, lesquels étaient présents à la rencontre.

Ensuite vient le fonds documentaire déjà élaboré par les différents services compétents que les techniciens pourront consulter à toutes fins utiles. Enfin, pour recueillir le maximum de données, l’équipe responsable de l’étude procédera à des enquêtes qu’elle mènera auprès de toutes les parties prenantes.

Pertinent pour le développement de la ville de Ouagadougou, le projet a été financé par l’Agence française de développement (AFD) dont le directeur, Patrice Tranchant, a apprécié le bien-fondé.

Nonkoita DofiniI

L’Observateur Paalga

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