Actualités :: Des femmes qui violent des hommes au Zimbabwé : « PATISSANKANA » (...)

C’est vrai qu’avec la chute abyssale des références éthiques et morales portées par l’Occident décadent, on n’en est plus à une inversion près de certaines valeurs jugées intangibles, mais les femmes qui comme ça violent des hommes au Zimbabwe, ça tient de l’hallucinant, voire du suicidaire. Dans un pays où règne toujours sans partage, quoi qu’on en dise, le misogyne et l’homophobe Robert Mugabe, il faut avoir le goût du risque et même du sacrifice pour tâter de ce hobby-là.

Ensuite, en Afrique, même si le vent de la mondialisation balaie des secteurs insoupçonnés, et même si on a eu écho de ces nonnes qui ont violé des jeunes garçons en Belgique, cette espèce de mimétisme butte sur des mentalités qui y sont absolument rétives. Et pourtant, l’impensable est bien là, évoluant sur un territoire où on ne l’attendait pas : le continent premier.

Là-bas, au Zimbabwe donc, on constate depuis quelque temps, un phénomène qui se répand carrément comme une traînée de poudre : des femmes, organisées en bandes, kidnappent des hommes pour les voler mais surtout pour les violer. Les hommes se font passer à « matelot » comme on dit, bref de véritables « tournantes » à l’envers en quelque sorte. Dans leur furie, elles ne font grâce d’aucune audace, elles sont même allées jusqu’à s’en prendre à un policier, et pour ajouter sans doute du piment à leurs ébats délictueux, à commettre leurs folles agressions sexuelles (tenez-vous bien !) dans une cathédrale d’Harare. Est-ce une histoire d’inviter le Tout Puissant à « mater » ou pour lui dire que ces choses-là peuvent se faire au nez et à la barbe de sa toute Puissance ?

On se coupe les cheveux en quatre pour comprendre d’où vient cette déviance et pour l’éradiquer.

S’agit-il d’impulsions soudaines et irrépressibles dues à un état de manque propres à des femmes privées de sexe et qui en viennent à vouloir assouvir, par n’importe quel prix, leurs désirs ? S’agit-il plutôt de pratiques sexuelles « hard », inspirées par trop de films permissifs, licencieux ?

A ces questions, les spécialistes en sexologie, en sciences sociales…, répondent généralement par la négative. Ils penchent plutôt pour une recherche de sperme destiné à des pratiques rituelles liées à l’enrichissement ou à d’autres formes de réussite sociale. Bref, ce n’est pas le plaisir en soi qui serait recherché (encore qu’on peut penser qu’elles pourraient parfaitement vouloir joindre l’utile à l’agréable !), c’est plutôt le moyen de gravir des hiérarchies, de réussir une vie professionnelle… Comparaison n’est pas raison mais on en voit dans cette partie de l’Afrique qui vont jusqu’à être convaincu qu’en violant des fillettes, la défloration de leur virginité guérirait le Sida.

Mais bon, reconnaissons que ce qui se passe au Zimbabwe est d’une toute autre nature et nous laisse plus pantois, tout à fait battus. Comment des femmes (genre qualifié « faible ») peuvent-elles violer un homme sans son consentement ? Enfin, l’homme et la femme ne sont quand même pas faits de la même manière. En temps normal, un homme peut mettre en déroute dix femmes, non ? Et puis au fond, chez l’homme, l’érection ne vient pas comme cela si l’envie et le cœur n’y sont pas. Tout ça, c’est peut-être vrai mais attention ! Ces véritables gangs du sexe qui sévissent ont pensé à tout. Elles sont non seulement armées, et bien armées, mais lorsqu’elles s’emparent de vous, elles vous font consommer une espèce de décoction qui provoque, malgré vous, cette érection. Après ça, le fusil sur la tempe s’il est réticent, l’homme est obligé d’avoir des rapports sexuels. Les violeuses utilisent des préservatifs et recueillent par la suite tant bien que mal le sperme pour s’en aller avec leur butin. Voilà qui en laisse baba plus d’un et qui fait que les hommes sont beaucoup plus précautionneux, protecteurs de leurs bourses qui prennent plus de valeur du fait de cette délinquance nouvelle.

Si au début, ils avaient quelque réticence à aller faire des déclarations de viols aux commissariats, aujourd’hui le mal prend de telles proportions qu’on en voit de plus en plus venir faire leurs dépositions en bonne et due forme.

Voilà un phénomène qu’il faut très vite tuer dans l’œuf en cette période de crise qui suscite une telle désespérance qu’on recourt parfois à l’inimaginable, espérant y trouver le salut ! Si ce n’est pas un désespoir fou, qu’est-ce qui peut en effet pousser un être humain à croire que le sang d’un Albinos ou ses parties génitales, peuvent aider à gagner des victoires, à conquérir fortune et renommée ? Ou bien, comme ici, convaincre que le sperme d’un homme peut conférer les mêmes privilèges ?

VT

San Finna

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