Actualités :: Commune de Bobo : L’Archevêque à l’hôtel de ville

Le maire de la commune de Bobo et ses plus proches collaborateurs ont reçu hier jeudi 5 janvier 2011 un visiteur pas comme les autres. Il s’agit de l’archevêque de Bobo, Yambiro Paul Ouédraogo.

Officiellement intronisé le 19 décembre 2010, en remplacement de Monseigneur Anselme Titiama Sanon, le nouvel archevêque de Bobo est allé se présenter au maire de la commune de Bobo, El Hadj Salia Sanou. L’occasion faisant le larron, l’archevêque a profité de l’occasion pour présenter au maire ses vœux de nouvel an. Aussi, a-t-il souhaité que la paix qui a toujours régné dans la ville continue d’être préservée.

Car sans la paix, la concorde sociale toute action de développement et d’épanouissement sera vaine. L’exemple de la Côte d’Ivoire, tout prêt de nous a été pris pour dire que nous devons prier pour que des situations du genre ne nous arrivent.

Pour le maire de la commune, c’est avec « beaucoup de plaisir que nous vous accueillons chez vous ». Très rapidement, l’atmosphère s’est détendue entre les deux et leurs collaborateurs. « Nous travaillons toujours en étroite collaborateur avec l’archevêché, que ce soit sur le plan administratif ou politique. Je voudrais donc vous dire que nous sommes disposés comme par le passé à travailler avec vous et tous ceux qui vous entourent, y compris toute la communauté de l’Eglise famille ».

Crise ivoirienne et cinquantenaire

Comme dans toutes les rencontres de nos jours, la crise ivoirienne s’est invitée à la celle du maire et de Monseigneur. « Il faut que nous commencions à nous préparer pour éventuellement recevoir nos frères qui sont de ce côté. Car on en sait jamais ». A dit Monseigneur. La preuve est que jusqu’à présent (en tout cas hier) les positions des eux protagonistes sont restées figées. « Mais il fait continuer à prier pour une issue heureuse de cette crise », a demandé le maire. « La prière est assurée, vous pouvez vous rassurer. Que ce soit pour la Côte d’Ivoire ou pour Bobo », a rassuré Monseigneur.

Parlant du cinquantenaire, Monseigneur a dit ceici : « J’ai failli ne pas reconnaître mon Bobo ; j’ai failli me perdre ».

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso

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