Plus qu’une dizaine de jours et les scolaires reprendront le chemin de l’école. La rentrée scolaire 2004 - 2005, c’est pour le vendredi 1er octobre.
Après trois mois de vacances, trois mois de repos qui ont permis de décompresser et de reposer les méninges, c’est donc avec un regain de vivacité qu’on s’apprête à aller à la conquête de nouvelles connaissances. Ceci étant, en principe, tous les acteurs du système éducatif, parents, élèves, enseignants, responsables d’établissements, autorités, devraient être fin prêts pour cette reprise. Le bon sens voudrait que ça soit ainsi car une rentrée se prépare dès la fermeture de l’année scolaire ou tout au plus tard les premiers mois qui suivent.
Mais qu’on se détrompe, les choses ne sont pas ainsi. C’est maintenant que la plupart des maillons de cette chaîne s’affairent à se mettre dans le bain des préparatifs comme s’ils avaient été surpris par l’échéance de la rentrée scolaire. Chacun fait des pieds et des mains, pour jouer sa partition. Pour les parents, la recherche de places dans les établissements tout comme la collecte des frais de scolarité sont plus que préoccupantes dans cette dernière semaine. On attend avec anxiété les promesses de part et d’autre qui ne donnent pas toujours entière satisfaction. Le plus souvent, on se rabat à bras raccourci sur les prêts scolaires. Si certains en font réellement un bon usage en les consacrant à leur finalité, d’autres par contre les "détournent" honteusement pour leurs propres affaires au détriment de leurs progénitures.
Dire que ces mêmes inconscients attendent que demain, leurs enfants qu’ils ont spoliés de leur dû, soient leur soutien.
Du côté des établissements, c’est la réfection des locaux. Mais c’est aussi la recherche d’enseignants pour combler les départs dus à des motifs divers. Si dans les établissements publics, on attend les affectations et les réaménagements pour résoudre ce problème, au niveau des privés on procède le plus souvent à des débauches d’enseignants d’autres établissements en leur faisant de meilleures offres.
Certes, chacun y gagne pour son compte, mais cela ne semble pas être la bonne manière dans la mesure où on crée un déséquilibre ailleurs.
Dans cette fièvre des préparatifs de rentrée scolaire, poussent également des établissements "pirates" qui s’imposent à coup de publicité afin d’épâter les parents d’élèves. Bien que le ministère publie chaque année à la veille des rentrées scolaires, la liste des établissements agréés, certains parents tombent toujours dans les filets de ces "pirates". La vigilance est donc recommandée afin de ne pas jeter par la fenêtre les maigres sous qu’on récolte difficilement pour assurer l’éducation de nos enfants.
Zakaria YEYE
Sidwaya
