La capitale burkinabè accueillera en décembre 2010, un nouveau festival musical dénommé Festival international de musique et de la solidarité chrétienne de Ouagadougou (FIMSCO). L’initiative est du Fonds d’assistance missionnaire en Afrique (FAMA).
« Proposer un cadre d’évangélisation et de renforcement de la foi chrétienne auprès des fidèles »,tel est l’objectif principal du Festival international de musique et de la solidarité chrétienne de Ouagadougou (FIMSCO). L’information a été portée aux journalistes, le jeudi 18 novembre 2010 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.
Il est aussi ressorti que l’événement se déroulera, les 17, 18 et 19 décembre 2010, à la Maison du peuple et au jardin de la musique, Reemdoogo avec entre autres à l’affiche, des chantres de la musique religieuse notamment Abitor Makafui du Togo, Fontali Koné de la Cote d’Ivoire, Rose Bationo du Burkina Faso. En plus des prestations musicales, il est prévu une conférence-débat sur le thème du FIMSCO 2010 « L’évangile par la musique »,des expositions de livres, de cassettes, de CD et d’arts plastique, un culte, un grand concert de louange et d’évangélisation .
« L’autre but étant de porter le plus loin possible, le message de l’évangile »,ont affirmé les organisateurs. Selon le coordonnateur du FAMA, structure organisatrice du festival, Eugène Bationo, sa structure est née de la vision de l’artiste musicienne Rose Bationo qui consiste à aider les personnes démunies, plus précisément les missionnaires. Par conséquent, Le plateau artistique regroupe, a-t-il ajouté, les artistes qui partagent cette vision de Rose Bationo .
Quant au président du comité d’organisation, Désiré Bationo, cette première édition du FIMSCO se veut également être une occasion d’échanges d’expériences des chantres religieux de l’Afrique de l’Ouest et un moment de promotion de la solidarité à travers la musique. « Il ne suffit pas de chanter, il faut s’impliquer dans l’action », a-t-il dit. Ce premier jet du FAMA a pour parrain, le président directeur général des entreprises Wend panga. Officiellement reconnu en aout 2007,le FAMA s’est fixé comme objectifs de mobiliser la générosité des chrétiens burkinabè et d’ailleurs afin de soutenir matériellement et financièrement les œuvres missionnaires.
« Il œuvre également dans la sensibilisation de toutes les dénominations évangéliques à accompagner et à soutenir les missionnaires par l’organisation de conférences, de festivals ,de concerts et de plaidoyers animés par des évangélistes nationaux, internationaux et régionaux », a fait savoir le coordonnateur du FAMA, Eugène Bationo. En quatre années d’activités, (les premières ont débuté en 2006), le FAMA a soutenu dans la localité de Dori des missionnaires avec des vêtements, des vivres, de l’argent. Il a aussi fait don de motos, de trois forages à des missionnaires et offert des tôles à des églises sans toiture. Le fonds entend bientôt offrir un moulin à un missionnaire de la ville de Fada N’Gourma.
Alassane Kéré
Sidwaya
