Actualités :: Nicole Darrigrand : La doyenne de l’Educ Tour 2010
Mamy Darrigrand á Sidéradougou lors d’une halte

S’il est vrai que les participants à l’Educ Tour 2010 repartent chez eux avec de beaux souvenirs, ils repartent aussi avec l’image d’une personne qui les a épatés durant tout le tour. Nicole Darigrand, 79 ans bien sonnés a vécu quatre jours avec les jeunes, gravi les dômes de Fabédougou, les cascades de Karfiguéla et les pics de Sindou. Avec sourire et le ton toujours ferme, la doyenne de l’Educ Tour dit avoir une curiosité semblable à celle de son jeune âge.

Nicole Darrigrand est une française née au Maroc. Elle est présente au SITHO 2010 pour le compte du journal La Gazette Officielle du Tourisme. Du 26 au 29 septembre Mme Darrigrand a participé à toutes les étapes de l’Educ Tour 2010 dans la zone touristique de l’ouest. Elle a gravi cascades et pics, enjambé des flaques d’eau avec un entrain inégalé. Ce qui n’a pas manqué d’épater tous les participants. « Ça m’amuse parce que je suis la doyenne de l’Educ Tour et je vois que je vous étonne et moi ça m’amuse de vous étonner », lâche- t- elle avec sourire. Doyenne pour les uns, mamy pour les autres, Nicole Darrigrand a su capter l’attention de ces jeunes qui se cachaient souvent pour avouer la bravoure de cette dame, tenez- vous bien, de 79 ans.

Pour sa première venue au Burkina Faso, Nicole Darrigrand a été séduite par le Burkina et ses hommes. « Je suis énormément gâtée au Burkina Faso parce que depuis que je suis venu à ce SITHO j’ai vu plein de choses intéressantes et des gens intéressants aussi. Le paysage est très diversifié, rien ne se ressemble mais tout se complète. J’ai été très agréablement surprise, je ne m’attendais pas à voir tant de choses intéressantes qui ne demandent qu’à être connues et appréciées par des pays d’Afrique et du monde », se réjouit- elle. Si à son âge elle est toujours capable de supporter de telles épreuves physiques, elle doit avoir un secret certainement. Et pourtant. (… vous savez, il y a les parents d’abord. Vous avez beau fait des progrès technologiques ou autres, mais à la base il y a les parents et l’éducation.

Chez moi on était toujours occupé à faire quelque chose, on cultive un peu plus la curiosité. On se dit qu’on pourrait aller un peu plus loin ; c’est comme quand on grimpait les pics de Sindou je me disais, je peux aller plus loin, je ne vais pas m’arrêter parce que je veux savoir ce qu’il y a derrière ce rocher ou cette montagne ». Grâce à ses parents notre doyenne a eu une vie très saine, jamais d’alcool et toujours une activité physique le plus souvent possible.

Et quand vous échangez avec Mme Darrigrand, ne commettez pas l’erreur de lui poser la question suivante : quel âge avez- vous exactement ? « Vous savez, c’est une tradition, on ne demande jamais son âge à une femme. Mais je vais vous le dire quand même, 79 ans », confie- t- elle. Mais dans sa tête, Darrigrand est toujours curieuse comme si elle avait vingt ans.

Enseignante de profession, Nicole a dirigé plusieurs établissements secondaires et universitaires en France. C’est à sa retraite qu’elle a embrassé le journalisme touristique et culturel. Elle a aussi couvert les Jeux Olympiques de Pékin. En clair, parlant de retraite, Nicole Darrigrand n’en a pas. Comme à son enfance, elle a toujours quelque chose à faire.
Le Burkina l’a surprise et elle en gardera des souvenirs vivants. « J’ai trouvé un pays avec des richesses de nature extraordinaires. C’est un pays qui doit continuer à bien se rendre compte que la nature est magnifique ici, et c’est un souvenir que je vais rapporter aussi bien des montagnes que des cascades et des villages. Tout est beau parce que tout est encore naturel », affirme- t- elle.

« Les pics de Sindou par exemple sont pour moi de pures merveilles, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de chaînes de montagnes avec l’histoire des hommes autour, il n’y a pas beaucoup de pays au monde qui ont de telles richesses. Il y a aussi la volonté de faire la connaissance beaucoup plus approfondie et beaucoup plus amicale avec les gens », ajoute- t- elle. Rentrée de l’Educ Tour après 2h du matin, la doyenne a sursis à la grasse matinée pour honorer de sa présence, la cérémonie officielle d’ouverture de la 7è édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou, SITHO. Preuve que même à 79 ans, Nicole Darrigrand a encore de l’énergie à revendre.

Koundjoro Gabriel KAMBOU

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