Pour la première fois, en 83 ans d’existence, l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) tient son mondial en Afrique, plus précisément au Burkina. Pour saluer l’événement, c’est le Président du Faso, Blaise Compaoré, qui s’est déplacé le 14 septembre dernier à la salle de conférence de Ouaga 2000 pour présider en personne l’ouverture du Congrès.
Ca y est ! L’Afrique, à travers le Burkina, abrite son premier Congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) qui se déroule depuis le 12 septembre dernier à Ouagadougou. Pour marquer d’une pierre blanche cet honneur fait au continent, le Président du Faso, Blaise Compaoré, a répondu favorablement au comité d’organisation de la manifestation qui avait sollicité son parrainage. Et c’est à ce titre qu’il a présidé, hier, 14 septembre 2010, la cérémonie d’ouverture, dans la salle de conférence de Ouaga 2000.
« Je voudrais particulièrement rendre hommage à l’UCAP ainsi que sa section du Burkina pour avoir assuré l’organisation et la tenue dans les meilleures conditions de ce forum international », a indiqué le chef de l’Etat. Pour Blaise Compaoré, « Les présentes assises constituent un cadre idéal pour le renforcement des actions des femmes et des hommes de médias dans les perspectives de bâtir un monde de paix et de justice ». Pour avoir lutté pour cette organisation du Congrès de l’UCIP en terre africaine, le président du Comité d’organisation, Alexandre Le Grand Rouamba, pense que c’est une justice qui est enfin rendue à l’Afrique.
Les différents intervenants dont la marraine, Béatrice Damiba, se sont félicités de la pertinence du thème de la rencontre : « les médias au service de la justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté ». Le représentant du Pape Benoît XVI, Mgr Claudio Maria Celli, s’est également réjoui de la tenue du 22e Congrès mondial de l’UCIP à Ouaga, rappelant aux participants le rôle de l’église. « l’église a une mission de vérité à remplir, en tout temps et en toutes circonstances, en faveur d’une société à la mesure de l’homme, de sa dignité et de sa vocation », dira-t-il.
Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
