La route nationale n°1 est, depuis quelques temps, un vaste chantier de travaux annexes à l’achèvement de la construction de l’échangeur de l’Ouest, l’objectif final étant d’élargir cette voie. Malgré tout, les travaux avancent. C’est le constat qu’a fait une équipe de Fasozine.com, ce mardi 10 juillet, soit environ dix mois après leur début des travaux.
Sur la nationale 1, du pont Kadiogo jusqu’à la sortie de Ouagadougou, des travaux d’aménagement entrepris depuis le mois d’octobre 2009, visent, in fine, à rendre la circulation plus fluide et à désengorger davantage les voies. Les riverains expliquent qu’après avoir souffert de bien des désagréments, « les choses commencent à rentrer dans l’ordre ». Les gros ouvrages dont la construction avaient nécessité la fermeture de la voie, sont à un niveau d’exécution assez avancée. C’est le cas par exemple du pont Kadiogo. L’infrastructure serait terminée à plus de 90%. Elle est même partiellement ouverte à la circulation.
« Au début, il me fallait faire un grand détour pour accéder à mon service. Maintenant c’est plus rapide, même si cela me vaut quelques mètres de marche », confie Jean Marie Ouédraogo. Pour Abdou Kader Zongo, les incompréhensions de départ ont fait place à l’impatience des populations qui ont hâte de voir l’ouvrage réalisé.
Si le vrombissement des puissantes machines a disparu, les riverains de la nationale N°1 sont encore envahis par la poussière soulevés par les camions de la société en charge des travaux. Toute chose qui agace Gisèle Tamboura. « Avec la poussière, il faut tout le temps balayer et nettoyer. En plus, ce sont les vacances et les enfants sont ainsi exposés aux maladies », se plaint-elle.
Au niveau du pont de Boulmiougou, l’autre ouvrage de la nationale N°1, dont les travaux, à leur début avaient fait des gorges chaudes, les ouvriers sont au four et au moulin. Des piliers sont sortis de terre, et la ferraille est disposée le long du chantier attendant le béton. En l’absence du « patron », nous confie un des ouvriers, « je ne peux pas répondre à vos questions. Je souhaite que vous reveniez une autre fois », signifie gentiment, mais fermement, notre interlocuteur.
Le constat qui se dégage après cette visite est que les travaux avancent tant bien que mal et que les populations ont compris qu’élargir la voie était une nécessité. Le mécontentement général du début des travaux, était dû, selon les riverains, à un manque de communication entre eux et les exécutants de l’élargissement de la voie.
Joël Zoundi
Fasozine
