Les concours directs de la Fonction publique ont débuté le jeudi 15 juillet 2010 dans tous les centres de composition du pays à 7 h 30. Pour constater le lancement effectif des premières épreuves, le bon déroulement des compositions et encourager les acteurs sur le terrain, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MEPRE) et ses plus proches collaborateurs se sont rendus dans certains centres de la capitale.
Certains des 382 000 candidats aux concours directs de la Fonction publique ont commencé leurs premières épreuves le jeudi 15 juillet à partir de 7 h 30. Le ministre de la Fonction publique était présent dans la salle 1 au lycée Philippe Zinda Kaboré où les candidats à l’emploi de gestionnaires des hôpitaux attendaient le démarrage des compositions. Après avoir vérifié que toutes les conditions sont réunies, il a encouragé les candidats et autorisé le début des compositions. Ensuite, le ministre et sa délégation se sont rendus au lycée Marien N’Gouabi où étaient administrées les épreuves d’infirmiers diplômés d’Etat, puis au lycée municipal Vénégré où ont composé les postulants à l’emploi de filles et garçons de salle. Dans tous ces centres de composition visités, le ministre s’est entretenu avec les responsables pour s’assurer qu’il n’y a pas de couac éventuel.
Des difficultés avec certains candidats
Aux jurys 1 du Zinda et 2 du Marien par exemple, les présidents ont fait savoir qu’ils ont fait l’appel à 6 h 30, soit une heure avant le début des épreuves. Ils ont relevé toutefois que certains candidats qui n’ont certainement pas eu la diligence de se rendre à leur centre de composition pour vérifier leurs salles se sont retrouvés à courir de salle en salle.
Devant les hommes de médias, au moment même où on s’apprêtait à donner le top départ, certains candidats se renseignaient toujours sur leurs salles. Mais tout est entré dans l’ordre à temps et chaque candidat a pu se placer sur la ligne de départ. Au lycée Vénégré, il a été confié au ministre qu’il y a 10 absents en moyenne par salle et que ces absences sont dues essentiellement à des retards et à un manque de concordance dans les numéros de pièces d’identité de certains candidats qui se sont présentés et celui des pièces avec lesquels ils ont déposé leurs dossiers de demande d’inscription au concours.
Le MFPRE a rappelé aux hommes de médias que des dispositions ont été prises pour améliorer l’organisation et éviter les fraudes. Au nombre de ces innovations, il a cité celle concernant la déconcentration des concours avec l’instauration de centres de composition au niveau des régions, la fiche unique de composition. Il a également fait savoir que les épreuves administrées ont de la qualité et sont d’actualité, contrairement à ce que d’aucuns pensent.
Succès du dispositif organisationnel
Le ministre a relevé que jusqu’aux environs de 10 h, aucun dysfonctionnement ou couac n’a été relevé et a conclu logiquement que le dispositif organisationnel mis en place fonctionne bien. Les candidats rencontrés, à l’instar de Guissou Téné Yvette, apprécient positivement les innovations mais trouvent dans l’ensemble que les épreuves n’ont pas été suffisamment abordables, surtout le test psychotechnique. Il a également tenu à apporter des précisions à propos du recrutement des instituteurs ayant le DEUG II comme enseignants de collège.
Le ministre a rassuré qu’une commission interministérielle travaille sur ce dossier et réfute le mutisme qui leur est reproché sur la question. Il a, en effet, montré un communiqué de son département qui demandait à des instituteurs ayant postulé et dont des éléments de dossiers sont incorrects de conformer lesdits dossiers aux instructions. Les postulants avaient pour ce faire jusqu’au 15 juillet 2010 pour se mettre en règle. Ce n’est pas un recrutement par voie de concours, mais sur dossier et tous les postulants qui remplissent les conditions seront retenus.
Relwendé Auguste SAWADOGO
Le Pays
