Pendant plus d’une semaine, certaines opérations chirurgicales étaient impossibles au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU/YO). Et pour cause, l’hôpital connaissait une rupture totale d’anesthésiques.
Tout comme le CHU/YO, ce sont beaucoup d’autres centres hospitaliers du Burkina qui vivent cette situation. Le manque de ces produits obligeait les médecins et certains patients à s’orienter vers des structures sanitaires privées. Il avait même contraint la direction générale à sortir une note dans laquelle elle avisait l’ensemble des services du CHU/YO concernés par cette rupture des produits anesthésiques, que cette structure n’est pas la seule à être touchée par cette rupture.
Pour donc pallier ce manque, la direction générale du CHU/YO a demandé et obtenu, comme elle l’indique dans une autre de ses notes de service, l’autorisation du ministère de la Santé pour lancer une commande de ces produits. Car seul ce département est habilité à passer les commandes d’anesthésiques au regard de la particularité des molécules.
Mais en attendant l’arrivée de ces produits, le CHU/YO en a reçu un lot, offert par l’armée, ce qui lui permet de fonctionner pour l’instant. Le souhait des agents de ce centre hospitalier est que la commande vienne avant l’épuisement du stock actuellement disponible. Et si Yalgado, grâce aux initiatives de ses responsables, arrive à faire face à cette crise, le cas des autres centres hospitaliers du pays demeure inquiétant et nécessite que les premiers responsables du secteur de la santé prennent des mesures pour ravitailler ces hôpitaux de ces précieux produits.
Jacques Théodore Balima
Fasozine
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