L’association Semfilms et ses partenaires ont rencontré les hommes de médias le mardi 25 mai 2010 au Centre culturel français Georges Méliès de Ouagadougou pour donner les grandes lignes de la 6e édition du Festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression, dénommé Ciné droit libre qui aura lieu au Burkina Faso du 2 au 6 juin 2010 sous le thème "50 ans d’indépendance en Afrique : élection, démocratie et gouvernance".
Pour la sixième fois consécutive, le Festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression communément appelé Ciné droit libre aura lieu du 2 au 6 juin 2010 à Ouagadougou avant de se décentraliser dans les sept villes de l’intérieur du Burkina Faso à savoir, Bobo Dioulasso, Dori, Bogandé, Gaoua, Houndé, Léo et Réo . A Ouagadougou, les zones de projections sont la MACO, le CCF, les cités universitaires de la Patte d’Oie et de Kossodo, le Centre culturel burkinabè Georges Kaboré, l’Institut Goethe et l’université de Ouagadougou.
D’habitude, c’est au mois de juillet de chaque année que les éditions du festival sur les droits humains et la liberté d’expression se tiennent dans notre pays, mais compte tenu de la Coupe du monde qui débute dans quelques jours en Afrique du Sud, les organisateurs ont ramené ce grand rendez-vous au mois de juin. Chaque film projeté pendant ce festival aura un thème suivi de débats sur les droits humains et la liberté d’expression. Une indépendance dans la sélection et la programmation des films est également visée, c’est-à-dire avoir la liberté de diffuser les films censurés, engagés et polémiques.
Le président de ce festival, Abdoulaye Diallo, et son équipe ont rassuré que tout est fin prêt pour que les journalistes, les militants des droits humains, les étudiants, les chercheurs, les organisations de la société civile et le grand public puissent voir des films de qualité pour mieux s’informer de ce qui se passe sur notre planète. Au programme, 40 films seront diffusés dans les huit provinces, un forum sur la question palestinienne et une soirée d’humour sur les droits humains.
Le meilleur projet de documentaire sera primé à 3 000 000 F CFA, une master class sur le documentaire et une banque de films sur les droits humains et la liberté d’expression constituée. Un des invités spéciaux le plus attendu est sans doute Roland Lumumba qui est le fils de Patrice Lumumba. On notera aussi la présence du Reggae man Tiken Jah Fakoly, des humoristes ivoiriens Adama Dahico et Maréchal Zongo, le célèbre chroniqueur Mamane de RFI ainsi que notre compatriote, Son Excellence Gérard. Le public aura droit à des films qui ne passent pas sur le grand écran tels Borry Bana, (le film qui parle de la vie et de la mort de Norbert Zongo), Le Recueillement, La Volonté, Femmes à l’ombre, Télé guerre, Bembeya Jazz et autres.
Par Evariste Télesphore NIKIEMA (Collaborateur)
Le Pays
