Le Premier ministre Tertius Zongo et des membres du gouvernement se sont inclinés vendredi 23 avril 2010 dans la soirée, sur la dépouille mortelle de l’acteur et comédien burkinabè de renom Sotigui Kouyaté, décédé à Paris le 17 avril dernier.
C’est aux environs de 16 h 45 mn, que l’avion d’Air France, transportant la dépouille mortelle de Sotigui Kouyaté, est arrivé à l’aéroport international de Ouagadougou, vendredi 23 avril 2010.
Parents, connaissances, acteurs du monde de la culture avaient effectué nombreux le déplacement de l’aéroport.
Et après quelques moments d’attente, Hassane Kouyaté, l’un des fils du défunt pouvait embrasser le cercueil de son père, avec à ses côtés quelques membres de la famille, en présence des ministres en charge de la Culture, Filippe Savadogo et des Transports Gilbert Noël Ouédraogo.
Esther Kouyaté, l’épouse de Sotigui et la dernière fille du couple reçoivent le réconfort des ministres, avant que le cortège funèbre ne s’ébranle vers le domicile familial, à Dapoya au secteur n°12 de Ouagadougou.
Aux environs de 19 h 30, le Premier ministre, Tertius Zongo et des membres du gouvernement sont allés saluer la mémoire de l’illustre disparu, dans la cour familiale de Dapoya.
Hassane Kouyaté relate au chef du gouvernement, les derniers instants qu’il a passés avec son père. Et à travers un récital, un des petits-fils du défunt a rendu hommage à son grand-père : « Papy Sotigui nous a toujours dit qu’un artiste ne meurt jamais », a-t-il confié, avant que deux autres ne le rejoignent pour entonner un chant toujours en l’honneur de leur grand-père disparu.
Avant de quitter le domicile familial, Tertius Zongo a laissé ceci dans le livre de condoléances : « Votre vie a été un témoignage de ce que l’homme peut donner à sa famille et à son peuple. Vos multiples talents ne vous ont jamais éloigné de vos origines.
Au contraire, vous avez fait connaître votre pays. Au nom du gouvernement, nous présentons à la famille et à tous vos proches, nos condoléances sincères. Puisse Dieu vous donner le repos céleste ».
Gabriel SAMA
Sidwaya
