Les différents centres de dépôts des dossiers pour les concours directs de la Fonction publique attendent toujours les candidats. Ceux-ci sont, pour l’instant, dans les mairies et les commissariats pour la légalisation des documents constitutifs des dossiers.
Depuis le 15 avril 2010 et ce jusqu’au 30 avril 2010, les candidats sont invités à déposer leurs dossiers de candidatures au différents concours de la Fonction publique. Plusieurs sites ont été installés pour réduire le temps d’attente des candidats qui doivent d’abord se démener pour rassembler tous les documents exigés.
Ce ne sont donc pas les difficultés qui manquent. Il y a, tout d’abord les longues files d’attente des candidats devant les mairies et les commissariats de police, qui, pour acheter des timbres qui pour légaliser les pièces constitutives des dossiers. Ils doivent ensuite faire le pied de grue pour déposer les dossiers. C’est le cas à l’Institut des sciences de l’information et de la communication (Istic). « Ici, le rang n’est pas long. Hier j’ai passé la journée au stade du 4-août pour déposer un seul dossier. Il me reste 2 à déposer à l’Ecole nationale des régie financières (Enaref) », explique Sayouba Ouédraogo, un candidat. Les agents chargés de la réceptiondes dossiers sont à l’œuvre. Pour Salif Ouédraogo tout « se passe bien depuis le début, les candidats respectent les consignes et cela le facile le travail ».
Au commissariat central de police de Ouagadougou, ils sont nombreux à attendre leurs documents remis pour légalisation. « J’ai remis, vers 8h, une quinzaine de documents à légaliser. Les policiers m’ont dit d’attendre 11h », explique Samira Kaboré, une étudiantes en lettres modernes à l’université de Ouagadougou. Elle est satisfaite des dispositions prises par le commissariat. « Le nombre des agents qui réceptionnent les documents a été renforcé et les demandeurs ont les documents vers 11h, pour ceux qui déposent avant 9h et 16h pour ceux qui déposent après 9h », confie t-elle.
Les concours directs de la Fonction publique ne concernent pas seulement les candidats. Les gérants des parkings, les reprographes, les vendeurs d’eau et de jus, font également de bonnes affaires. De même certains revendeurs de timbres fiscaux en majorent le prix. Ainsi le timbre est-il revendu en certains endroits de la ville de la capitale à 300f CFA au lieu de 200f CFA. « Au début les gens ont créé une pénurie artificielledes timbres pour renchérir le coût. Comme ils savent que la demande est très forte ils se frottent actuellement les mains. J’ai appris qu’à Koudougou par exemple les candidats vont chercher les timbres à Réo, car il n’y en aurait plus en vente à Koudougou », raconte Ben Ahmed Sinaré.
Le constat est net : la première semaine est calme dans les différents lieux de dépôts. Car la plupart des candidats sont dans les commissariats et les mairies. De son côté le ministère en charge des concours, dans le souci de l’amélioration de leur organisation met en ligne toutes les informations relatives aux concours sur le site dudit département : http://www.fonction-publique.gov.bf
Fasozine
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