Lentement, les vents de l’harmattan disparaissent et font place à la poussière et à la chaleur. Changement climatique oblige, on n’a plus besoin d’attendre le mois d’avril pour vivre la canicule au Faso. La saison chaude est déjà là ! Avec son cortège d’angoisse, de stress, mais aussi de délestages.
Malgré les assurances de la nationale de l’électricité, société dont d’autres aléas sont venus compromettre les plans, les Ouagavillois n’échappent pas à ces coupures de courant qui font grincer des dents. Pour le moment, les fruits de l’interconnexion âprement négociée avec la Côte d’Ivoire, se font toujours attendre, et pas pour longtemps on l’espère.
En attendant, on devra se contenter, encore, des groupes électrogènes et des barrages de la Sonabel. Il faudrait que la Sonabel nous renseigne, et surtout nous rassure sur la façon dont nous passerons la saison chaude. C’est aussi simple que ça !
Bark Biiga
Fasozine
