C’est à croire qu’aucun règlement n’organise les horaires d’ouverture et de fermeture des bars, maquis, buvettes et autres gargotes qui pullulent dans la ville de Ouagadougou. La plupart ne respectent pas les clauses de fonctionnement arrêtées par la commune. Curieusement, ils ne sont nullement rappelés à l’ordre, encore moins contrôlés. Tout se passe comme dans un joyeux bordel, où le chien aboie mais la caravane passe. Dans les quartiers où ces débits de boissons jouxtent les habitations, c’est l’enfer pour les riverains. Impossible d’avoir la moindre tranquillité chez soi, et même de dormir.
Tenez ! C’est le dimanche, qui est de surcroît la veille du premier jour de travail, que certains bars restent le plus longtemps ouvert, jusqu’au petit matin. Inutile d’ajouter que les décibels qui s’y dégagent vous empêchent littéralement de fermer l’œil. Il suffit de faire un tour dans les quartiers Samadin et Kamsongin, pour ne citer que ceux-là, pour se rendre compte du calvaire qui est imposé au voisinage par les nombreux bars dancing qui foisonnent dans cette zone.
Le maire de la ville de Ouagadougou, et surtout la police municipale, doivent ouvrir l’œil, et le bon. Sinon, c’est le droit à la tranquillité même des Ouagavillois qui est allègrement piétiné dans bon nombre de secteurs de la capitale. On a l’impression d’un certain laxisme dans le contrôle du tapage nocturne, notamment par ces gestionnaires de débits de boisson qui se croient tout permis, au point d’empêcher leurs voisins de dormir.
Bark Biiga
Fasozine
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