Les membres de bureaux de cellules des syndicats de taximen étaient en réunion d’informations le samedi 30 janvier 2010 à Ouagadougou. Elle a été convoquée par la Fédération nationale des taximen et des travailleurs du secteur des transports au Burkina (FNTT-STB) à travers le Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTAB) et le Syndicat des taximen de la solidarité (SYTAXSO).
La réunion d’informations initiée le 30 janvier dernier par la Fédération nationale des taximen et des travailleurs du secteur des transports du Burkina (FNTT-STB) à travers le Syndicat national des taximen du Burkina (SYNTAB) et le Syndicat des taximen de la solidarité (SYTAXSO) a porté sur les démarches entreprises en 2009 par le bureau auprès des autorités. Des acquis ont été enregistrés, et selon le président de la FNTT-STB et vice-président du SYNTAB, Oumarou Kiema, la visite technique de 6 mois a été accordée. 3 ministres ont déjà signé le document et il ne reste plus que la signature du ministre de l’Economie et des Finances qui a donné son assurance de réagir avant fin février 2010.
Il a aussi annoncé le renouvellement du parc des taxis. Oumarou Kiema indique que c’est depuis 2006 que l’Etat, sur leur demande, a décidé de les aider à renouveler le parc des taxis. Les taximen avaient souhaité que ce soit des véhicules de seconde main pendant que l’Etat proposait des véhicules neufs. L’affaire était sans suite et depuis la fin de l’année 2009, ils se sont entendus sur des véhicules neufs. Tout sera réglé au cours de cette année 2010, relève Oumarou Kiema ; et Ouagadougou, Bobo Dioulasso et bien d’autres localités concernées auront des taxis neufs. Sur les conditions d’acquisition des véhicules, il est question de caution à verser mais le président de la FNTT-STB fait savoir que les taximen n’ont pas les moyens et ils n’ont que leurs femmes et enfants comme caution.
Ils ont aussi abordé les plaintes des clients qui perdent beaucoup de choses dans les taxis. Dans ce sens, il est prévu des autocollants qui seront affichés sur les vitres avant des taxis et ceux qui n’en posséderont pas seront déclarés comme des "taxis clandestins". C’est pour que les clients fassent attention parce qu’il y a des taximen malfaiteurs. Le sujet des relations avec la police était également au menu et les syndicats vont rencontrer les premiers responsables de la police. Il s’agit de savoir qui fait quoi entre les polices nationale et municipale. "Nous sommes fatigués", confie le président Oumarou Kiema parce que, dit-il, on a l’impression que la police ne sort que pour les taxis face auxquels, elle semble avoir déclaré la guerre.
Par Antoine BATTIONO
Le Pays
